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Posts Tagged ‘licence’

Il y a quelques semaines, nous avions mis les internautes à contribution pour co-rédiger le scénario d’un film d’animation expliquant ce qu’est l’ouverture des données.

Objectif: démocratiser l’open data et présenter le concept de manière simple, ludique et accessible.

Loin d’offrir une présentation exhaustive, nous avons choisi de simplifier l’approche pour nous adresser au grand public.

Financé grâce au soutien de Nantes Métropole, il est diffusé sous licence Art Libre. Vous êtes invités à le réutiliser, dupliquer, diffuser, modifier… tant que vous citez la source. Si vous souhaitez enrichir et compléter ce film, contactez-nous, nous mettrons le fichier source à disposition.

Encore merci aux contributeurs et bon film !

 

 

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Le choix d’une licence de réutilisation à apposer aux données ouvertes est l’un des premiers choix politiques d’un programme d’ouverture de données publiques. Il s’agit de conditionner les droits et devoirs associés à la mise à disposition et à la réutilisation des données.

Tandis que certains pays légifèrent pour créer une licence unique de réutilisation, l’entrée tardive de l’état français dans le mouvement Open Data a obligé les collectivités ouvertes à improviser sur le sujet.

Si ces dernières communiquent entre-elles sur les retours d’expérience et la mutualisation de procédures d’ouverture, l’absence d’une licence juridique de référence leur impose de répéter individuellement un travail juridique complexe et chronophage qui consiste à effectuer un comparatif des licences possibles avant de faire un choix basé sur le projet et contexte politique local.

Le manque de standard a donc généré l’utilisation et la création de licences diverses, pénalisant la lisibilité d’usage et l’interopérabilité des données. Ainsi Montpellier et Bordeaux ont opté pour les CGR de l’APIE, Rennes en a fait une adaptation et Paris a choisi l’ODbL.

Pourquoi n’y a-t-il pas de consensus en matière de licence ?

Le contexte législatif

Extrait du volet juridique du Guide pratique de l’ouverture des données publiques territoriales (FING)

En France, la loi encadre la réutilisation des données publiques en précisant les droits et obligations des acteurs publics comme des réutilisateurs. Ainsi, la loi CADA de 1978 exige, sauf consentement explicite, que les réutilisateurs :

  • Indiquent la source des données
  • Indiquent leur date de mise à jour
  • Respectent l’intégrité des données

En cas de mise à disposition de données sans notification de licence, c’est cette loi et ces devoirs qui s’imposent par défaut.

Les licences actuellement utilisées en France

L’Agence du Patrimoine Immatériel de l’État a été chargée de rédiger des licences de réutilisation pour les données publiques. Partant du principe que si les collectivités ne souhaitaient pas tarifer les données, les droits et devoirs liés à la loi CADA se substituaient à une licence, l’agence n’avait tout d’abord développé que des licences payantes.

Cependant, lorsque Rennes décida en 2010 d’ouvrir ses données pour des réutilisations gratuites, la ville souhaita y associer une licence. Ce n’est pas une obligation légale mais cela rassure les juristes et facilite la compréhension d’usage pour les réutilisateurs. C’est donc suite à ces échanges avec Rennes que l’APIE finit par rédiger une licence de réutilisation gratuite (les Conditions Générales de Réutilisation de l’APIE) qui est en fait une retranscription des conditions légales définies dans la loi CADA (impératifs de source, date, intégrité).

Bordeaux et Montpellier utilisent la licence CGR pour la mise à disposition de leurs données mais le positionnement initial de l’APIE sur leur tarification a nuit à l’image de l’agence et de ses licences auprès de la communauté du libre.

Problématique

Un flou juridique semble planer sur les CGR de l’APIE qui ne seraient pas compatibles sur les projets libres de type OpenStreetMap dont on sait le potentiel de valorisation de données.

« À la question de savoir si l’usage d’une licence du type APIE permettrait ensuite la réutilisation des données au sein du projet Open Street Map (sous ODbL), la réponse risquerait d’être négative 1) si la licence de l’APIE contenait des obligations à la charge de l’utilisateur différentes de celles contenues dans la licence ODbL ou 2) si les bases de données ouvertes étaient originales (donc objet de droit d’auteur) ou conséquentes à un investissement (donc objet du droit sui generis des bases de données), car l’ajout de la licence ODbL à ces bases nécessiterait qu’il y ait en amont une cession de droits adaptée.

Elles ont cependant pour inconvénients d’être franco-françaises (et donc incompatibles à l’international) et inspirées des modèles de contrats administratifs qui sont peu adaptés à des utilisateurs standards (notamment du fait du renvoi à d’autres textes). Au surplus, elles présentent pour défauts rédhibitoires (sources d’insécurité juridique) 1) d’être principalement axée sur la diffusion des données et non sur l’échange et la construction de services qu’une diffusion libre pourrait offrir, et 2) surtout d’être uniquement construite sur la base de la Loi du 17 juillet 1978 et de ne pas du tout prendre en compte les différents droits de propriété intellectuelle que la collectivité ou l’administration pourraient détenir sur ces bases. »

VeniVidiLibri : Les enjeux relatifs au choix de la licence

Alors que Rennes utilisait initialement les CGR pour la mise à disposition de ses données, la ville a ensuite développé une licence « Rennes Métropole en Accès Libre » afin de répondre aux attentes des libristes qui estimaient que les CGR de l’APIE n’étaient pas compatibles avec les projets libres (Wikipedia, Openstreetmap, etc.) notamment du fait de la mention « non altération des données » qui semble très floue. Une simple traduction d’une base de données en anglais pourrait être considérée comme une altération ?

D’où la rédaction de la licence Accès Libre qui comprend les mentions suivantes:

Les droits octroyés concernent :

  • L’extraction et la réutilisation de la totalité ou d’une partie substantielle du contenu
  • La création de bases de données dérivées
  • La création de bases de données collaboratives
  • La création de reproductions temporaires ou permanentes, par tous moyens et sous quelque forme que ce soit, en tout ou en partie, y compris de toute base de données dérivée ou en tant que partie d’une base de donnée collaborative
  • La distribution, la communication, l’affichage, la location, la mise à disposition ou la diffusion au public, par tous moyens et sous quelque forme que ce soit, en tout ou en partie, y compris de toute base de données dérivée ou en tant que partie d’une base de données collaborative.

La licence rennaise est donc une adaptation des CGR de l’APIE auxquelles ont été ajoutées des mentions sur les droits associés afin de la rendre compatible avec les projets libres. Si l’on peut regretter que cette licence ne soit pas non plus reconnue à l’international, limitant la compilation avec des données étrangères, des doutes semblent encore subsister sur la compatibilité avec les projets libres.

  • La licence ODbL

Tout en respectant les droits et devoirs du cadre légal, les producteurs de données peuvent en effet orienter des choix plus précis (conditions en matière d’intégrité des données, d’identification de la source, etc.) et intégrer des variantes.

Ainsi à Paris, c’est la licence libre ODbL, développée initialement par Opendatacommons et traduite en français par VeniVidiLibri, qui est associée aux jeux de données. Elle ne se soustrait pas au droit français (droits et devoirs de la loi CADA repris dans les CGR de l’APIE) mais y ajoute au contraire des éléments.

L’ODbL met en œuvre la notion de copyleft. Le copyleft comme le copyright définissent et encadrent les droits des utilisateurs de façon contraignante. Le mécanisme est identique, mais les objectifs différents : le copyright garantit exclusivement les droits de l’auteur, le copyleft s’attarde tout particulièrement aux droits des utilisateurs, et vise à préserver la liberté d’utiliser, d’étudier, de modifier et de diffuser des bases de données et leurs versions dérivées.

L’ODbL impose que toute base de données dérivée soit maintenue sous la même licence, c’est à dire libre: accessible, modifiable et réutilisable par tous.

La licence OdbL crée donc un pot commun dans lequel s’ajoutent les contributions réalisées sur les bases de données libérées et participe à l’enrichissement collectif du travail plutôt qu’à l’appropriation individuelle. Une solution qui impose ce qui est au cœur de la démarche des logiciels libres : le partage à l’identique, c’est-à-dire le fait d’ouvrir à nouveau, et à tous, ce qui a été produit en reversant cette valeur ajoutée dans le pot commun.

En utilisant cette licence libre, les détenteurs de données imposent un devoir de contribution collective aux réutilisateurs. L’usage des données publiques est alors orienté non seulement vers l’innovation mais vers l’innovation sociale et la production de biens communs.

« Lorsque des administrations optent pour des licences interdisant les usages commerciaux, elles font le choix de se couper des projets emblématiques libres (Wikipedia, Open Street Map). Elles ne se donnent pas la chance de profiter de la visibilité offertes par ces sites (150 millions de visiteurs uniques pour Wikipédia). C’est d’autant plus dommageable que le travail effectué par ces communautés pourrait constituer un atout majeur pour les données publiques. En rendant accessible les données cartographiques à tous et sans discrimination, OpenStreetMap propose une alternative plus que crédible face aux services de cartographies publiques. Faire le choix d’être incompatible avec leurs licences pourrait être interprété plus que négativement par ces communautés. Ainsi, alors que l’Open Data vise à rapprocher les citoyens de leurs administrations, le choix d’une clause restrictive aurait plutôt tendance à les éloigner. » RegardsCitoyens

Sans licences libres pour les données publiques, des projets tels qu’OpenstreetMap, dont l’utilité sociale est reconnue par les Nations-Unis, et dont la qualité et les données sont souvent plus riches que Google Maps se verrait donc mis à l’écart par l’Open Data.

Pour soutenir l’usage des licences libres associées aux données publiques, Creative Commons, OKF, RegardsCitoyens et VVL ont publié un appel aux données libres dans lequel ils indiquent:

« Toute licence introduisant des limitations ou des discriminations à l’accès aux données ou des restrictions sur leur reproduction ou redistribution à des fins commerciales ne doit pas être considérée comme une licence Open Data, et cela en conformité avec ce qui a été préalablement établi par OpenDefinition.org. Actuellement, en France, seules certaines licences utilisées par les administrations publiques satisfont ces critères et nous recommandons donc le choix de ces licences libres. »

Vous pouvez soutenir les licences Open Data libres en signant cette pétition.

L’importance du cadre juridique

Les licences franco-françaises s’additionnent donc tandis que la communauté de réutilisateurs ne reconnaît pas leur potentiel de libération des données. N’étant pas juriste, on se gardera bien de statuer sur la validité ou non de ces licences , ce qui est sûr en revanche c’est que leur dénombrement et leur non-reconnaissance est un frein en soi à la valorisation des données.

« Un cadre juridique n’est pas seulement là pour protéger mais aussi pour faciliter la rencontre entre le détenteur des données et ses réutilisateurs. Ainsi, un cadre trop restrictif peut conduire à une valorisation des données médiocre voire, nulle. Un cadre trop imprécis peut créer de l’incertitude. Un cadre très précis mais incompréhensible par des non- spécialistes chassera les petits acteurs, souvent les plus innovants… »

On le voit, le choix d’un cadre juridique a donc un impact réel sur le succès des usages de données publiques.

La licence nantaise

La ville et communauté urbaine de Nantes terminent actuellement leur travail de comparaison des licences juridiques applicables pour la mise à disposition des données nantaises.

Dans la continuité de l’ouverture participative de la ville avec les acteurs, nous avons eu une réunion sur le volet licence, durant laquelle nous avons rappelé notre « idéal de licence »:

– Que l’accès et la réutilisation des données publiques soit gratuite, y compris à des fins commerciales, ceci afin d’assurer leur accès à tous, favoriser leur réutilisation ainsi que le développement des porteurs de projets y compris les petits porteurs.

– Que les données soient réutilisables sur des projets libres tels que Wikipedia et Open Street Map qui développent les biens communs en ligne et dont les contributeurs nantais soutiennent l’open data sur le territoire.

– Que la licence soit claire, compréhensible par tous, associée à la plus large réutilisation et donc reconnue à l’international.

Nous avons également précisé que la licence choisie serait très probablement temporaire car les collectivités ont tout à gagner (et attendent même) la création d’un standard sur les licences.

Le choix nantais sera rendu public dans quelques jours, peut-être à l’OpenDataQuiou où vous êtes invités à nous rejoindre si vous passez sur Nantes.

Et demain ?

L‘idée d’une licence européenne semble faire son chemin mais la mission Etalab, chargée de la création du portail unique interministériel des données publiques, travaille actuellement avec l’APIE sur la création d’une nouvelle licence pour le futur portail national data.gouv.fr

Celle-ci pourrait devenir le standard attendu en France pour peu qu’elle réponde aux attentes de gratuité, lisibilité, compatibilité projets libres et cadre international.

Réponse en septembre.

 

[MAJ: Nantes a choisi la licence ODbL, tout comme Paris, CG33/Aquitaine, Brocas]

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L’annonce de Nantes de rendre ses données publiques payantes pour les réutilisations commerciales a relancé le débat: faut-il faire payer les entreprises ?

Cette question a été tranchée à l’étranger où les plateformes nationales et locales présentent des licences d’exploitation gratuites pour tous. Certains pays comme la Nouvelle-Zélande ont d’ailleurs mis en place des systèmes de licence unique gratuite. Si plusieurs licences coïncident en France, les deux initiatives Opendata françaises affichent bien des licences d’exploitation gratuites, y compris à des fins commerciales, à Rennes et à Paris.

Nous soutenons que l’accès et la réutilisation des données publiques, y compris à des fins commerciales, doivent être gratuits et voici pourquoi:

  • Le Mouvement Opendata privilégie la gratuité

L’Opendata n’est pas une quelconque pratique de mise à disposition de données. L’Opendata est un mouvement international qui repose sur une philosophie et des principes.

Soutenu par la communauté du libre, par les militants du droit d’accès à l’information et par les promoteurs du gouvernement ouvert, les deux acteurs principaux de l’Opendata sont la Sunlight Fundation aux Etats-Unis et l’Open Knowledge Fundation au Royaume-Uni. Les 10 principes de l’Opendata qui constituent les piliers de la philosophie du mouvement impliquent le respect du principe fondamental suivant : assurer que les données publiques soient accessibles, exploitables et réutilisables par tous.

Parmi les dix critères d’une donnée ouverte, il y a notamment les notions de non-discrimination des usagers ainsi que la notion d’abandon des licences restrictives et de la tarification qui limitent la diffusion et réutilisation des données.

Subordonner la réutilisation des données publiques à une licence payante ne relève donc pas des principes du Mouvement Opendata.

  • La tarification des données est limitée par la loi

La mise à disposition des données publiques en France est régie par un cadre légal stricte.

La loi du 17 juillet 1978 sur le droit d’accès à l’information permet à toute personne d’obtenir l’accès aux informations créées dans le cadre d’une mission de service public.

Les données sensibles, du type données nominatives, à caractère privé, relevant de la sécurité du territoire, etc. sont évidemment exclues du champs de la mise à disposition.

Cette loi mentionne que la réutilisation d’informations publiques peut éventuellement donner lieu à tarification mais là encore dans un cadre précis : la redevance ne peut pas dépasser le coût de mise à disposition des données.

Cette législation a été adaptée à la Directive 2003/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 novembre 2003 relative à l’utilisation des informations du secteur public. Transposée en droit français par l‘Ordonnance 2005/650 du 6 juin 2005 et par le décret n° 2005/1755 du 30 décembre 2005 elle stipule également:
« Les informations publiques, non nominatives, provenant d’organismes publics ou d’entreprises privées exploitant un service public doivent pouvoir être rendues accessibles et réutilisées à des fins commerciales ou non, d’une manière non discriminatoire et non exclusive, et à des coûts qui n’excèdent pas leur coût de production »

Les administrations ne peuvent donc pas espérer obtenir de bénéfices financiers sur la vente des données.

  • L’investissement entre dans les budgets des collectivités

Contrairement à un fantasme répandu, la démarche Opendata ne représente pas un investissement inabordable. Rennes avait indiqué avoir mis 20 000€ de sa poche même s’il est vrai que cela ne prend pas en compte les ressources humaines et la surcharge ponctuelle des services concernés le temps du lancement (certains l’évaluent à 25% de leur temps de travail). Mais l’investissement initial est dans l’infrastructure, pas dans la diffusion des données. L’effort est donc au début du processus avec un budget de départ à définir.

Or les collectivités ont déjà des lignes budgétaires pour financer des aides à l’emploi, des appels à projet pour développer l’économie et l’entrepreneuriat sur leurs territoires, elles financent la création de services d’utilité sociale, elles investissent dans la communication pour valoriser l’attractivité de leurs territoires… et l’Opendata est un facilitateur pour atteindre tous ces objectifs.

Il s’agit d’un levier extrêmement bon marché pour déclencher des effets perceptibles sur les territoires, ce qui devrait être une motivation à mettre l’investissement entre parenthèse à partir du moment ou des services au citoyen et aux entreprises sont à la clé.

  • La gratuité génère des bénéfices

Lors de la conférence européenne PSI Apps à Berlin le 18 février dernier, Marc de Vries a présenté les bénéfices financiers d’un programme d’ouverture des données au Danemark. Voici la retranscription de son slide de présentation adapté de l’étude téléchargeable ici et dont un résumé en français est disponible sur a-brest.

Pour la Catalogne, l’ouverture a généré des économies de 500h mensuelles de travail et un retour sur investissement en 4 mois.

Pour Rennes, la création de 47 applications à partir de leurs données ouvertes a été financée par des partenaires à hauteur de 50 000€. Si la collectivité avait dû financer elle-même ces applis, sur une moyenne de 20 000€ chacune, cela lui en aurait coûté 940 000€.

Et ce ne sont que quelques exemples parmi les études sur les avantages économiques et sociaux de l’Opendata. Voir d’autres cas chiffrés ici et études complémentaires là. Les études pour vous convaincre.

Dans un contexte budgétaire toujours plus limité, la question n’est pas de savoir comment financer l’Opendata mais comment continuer à financer des procédure coûteuses qui freinent le développement économique et impactent donc les recettes fiscales ?

  • Le paiement pour la réutilisation commerciale est déjà la norme

Les entreprises payent déjà pour commercialiser des données publiques, ce qui crée d’ailleurs un système oligopole dans lequel seules les structures ayant assez de moyens pour investir dans l’acquisition peuvent suivre, pénalisant les petites entreprises et les porteurs de projets dans le développement de leur activité et la création de services et usages innovants.

Or l’Opendata est un changement total de paradigme. Les premiers freins sont culturels et organisationnels. Le renoncement à la commercialisation implique que l’administration envisage les bénéfices du système administratif dans sa globalité, ce qui est difficilement envisageable dans une organisation en silos.

  • Une procédure difficilement appliquable

Les collectivités auront-elles les moyens d’identifier tous les acteurs effectuant une réutilisation commerciale de leurs données ? Et qu’est-ce qu’une utilisation commerciale ? Si une initiative telle que Nosdeputes.fr devait demain financer l’hébergement de leur site via de la publicité en ligne, (tandis qu’ils payent l’hébergement de leur poche actuellement), leur démarche citoyenne serait-elle alors considérée comme une réutilisation commerciale des données ?

  • Le pragmatisme, plus efficace que l’idéologie

A travers les commentaires des internautes sur la question de la licence commerciale, nous constatons que la vision idéologique du rôle des entreprises dans la société semble largement influencer les positionnements de chacun. On observe un clivage dont une restitution manichéenne pourrait donner ceci :

  • Ceux qui envisagent les entreprises comme des structures d’exploitation arbitraire ne partageant pas leurs profits « évadés aux Bahamas » et ne participant donc pas à l’effort collectif privilégient un accès payant pour les réutilisations commerciales
  • Ceux qui envisagent les entreprises comme des entités créant de la richesse, de l’emploi et de services utiles à la communauté privilégient leur développement par l’accès gratuit pour les réutilisations commerciales

Il y a également tous ceux qui ne connaissent pas les principes de l’Opendata et qui ne sont pas étonnés par l’idée qu’une structure commerciale paye un accès, ce qui semble un réflexe français que nos voisins européens ont du mal à comprendre.

Lors de la conférence « Public Sector Information Reuse », un représentant d’une organisation française en faveur des licences commerciales payantes est intervenu pour défendre sa position, ce qui a suscité de vives réactions en temps réel sur le mur de tweets dont voici une restitution partielle.

sebgiessmann Sebastian Gießmann

Mon dieu! Do the French only think about how to get money out of public sector information?

jindrichmynarz Jindřich Mynarz

#opendata doesn`t need a business model: public sector bodies need to create it to perform their functions anyway

prodromos prodromos

#PSI_apps @ckreutz « if you make services digital you exclude a lot of people and if you make them pay you exclude even more »

avancampen Annemarie van Campen

‘Why all those rules beforehand, when gov can »t really control them?’

tlangkabel Thomas Langkabel

Panel at #PSI_apps focusing strictly on pricing&cashflow of #Opendata what about social aspects? democratic value? transparency ?

CountCulture Chris Taggart

Rather saddened by the #sameoldarguments re charging for public data at #psi_apps. Too many vested interests here ?

marcribes_obs Marc Ribes

#PSI_apps Don’t forget original spirit of PSI: it should already exist and be opened to reuse. It is not created for biz use but can lead to

tlangkabel

‘Do we have politicians in the room?’ Result: ZERO. Big issue! Need to reach them quickly.

Un changement culturel reste à opérer sur le rôle d’une activité commerciale dans la société (et c’ est une association qui le dit…)

Notre position

Monsieur F. nous a envoyé un email hier en nous demandant quelles étaient nos sources de financement et à demi-mot : quels intérêts défendons-nous et pour quel lobby travaillons- nous ?

Libertic est une association de loi 1901 animée par des bénévoles. Nous n’avons pas de salariés mais nous espérons créer un emploi en 2011.

Nous avons fonctionné sur un budget de 5 000€ en 2010. 80% de ce budget a servi à financer l’animation d’un collectif d’acteurs du numérique social, la création de leurs supports de communication, la duplication de CD de logiciels libres, etc 20% ont été consacrés à nos déplacements aux conférences Opendata.

Effectivement Libertic ne fait pas uniquement de l’Opendata mais nous ne parlons que de cette thématique sur ce blog, voilà pourquoi certains d’entre-vous étiez peut-être passés à côté. Mais si vous pensez toujours que notre objet est de défendre des intérêts privés, la description de nos activités annexes risque de vous surprendre.

Nous précisons également que si cet article s’est basé sur des arguments exclusivement financiers (alors que l’Opendata comporte évidemment un volet social), c’est tout simplement parce qu’il s’agissait de répondre à une question financière. Mais notre action au quotidien reste globale.

Aujourd’hui Libertic fédère plus d’une centaines d’acteurs et sympathisants de l’Opendata, des citoyens, des développeurs, des entreprises, des associations, des écoles… (rassurez-vous, notre prochaine version de site internet vous permettra d’adhérer facilement)

Nous sommes issus de l’économie sociale et solidaire et c’est d’ailleurs ce service de Nantes Métropole qui nous a financé sur un appel à projets. Nous sommes tombés assez tôt et un peu par erreur sur le Mouvement Opendata qui nous a passionnés parce qu’il touche tous les acteurs du territoire, parce qu’il est riche de promesses sociales et économiques et parce qu’il représente un changement de paradigmes. C’est ce mouvement là, dans sa globalité, que nous soutenons par nos actions en défendant l’intérêt de toutes les parties prenantes et en incitant notre territoire à s’engager dans ce mouvement d’envergure qui est en marche.

Le Sputnik Moment

Henri Verdier a publié un article dans lequel il rappelle que le Mouvement Opendata a été lancé aux Etats-Unis par Barack Obama à partir de son discours du Sputnik Moment.

Le « Sputnik Moment », c’est ce moment où l’Amérique de Kennedy (sic) traumatisée par le premier succès spatial soviétique, décida de lancer à son tour un vaste programme spatial, avec la création notamment de la NASA et l’enclenchement d’une course aux étoiles qui allait culminer avec la conquête de la Lune. Mais ce Sputnik Moment allait également inaugurer un cycle d’innovation sans précédent, à l’origine, entre autres, du développement accéléré de la Silicon Valley.

Cet investissement dans les sciences a généré la création de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques, de nouvelles technologies, de nouvelles pratiques, dont ont tire encore des découvertes et de nouvelles applications 40 ans plus tard.

A l’heure actuelle, nous sommes dans un nouveau moment Sputnik.

Nous entrons dans l’ère des données, du web 3.0, de la sémantique. Des services, des techniques, des usages autour des données sont à découvrir dont nous avons encore peine à imaginer la nature et l’ampleur ainsi que les répercussions sur nos modes de vie des quarante prochaines années.

Bien sûr des questions restent en suspens, bien sûr que le tableau n’est pas idyllique mais avançons déjà et gardons ces objectifs en tête pour lancer des initiatives ambitieuses.

Ne ratons pas ce tournant et levons les freins financiers. Pour mettre toutes les chances de notre côté, les licences gratuites y compris à des fins commerciales s’imposent.


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L’opendata dans tous ses Etats

Veille Libertic du 9 août au 16 août 2010


Pour commencer, cette  information importante: ne manquez plus aucun évènement gouv20 ou opendata en Europe ! Epsiplatform a lancé son googleagenda. Vous pouvez y accéder et l’ajouter à vos agendas à l’adresse suivante.

Sinon en bref cette semaine, la Sunlight Foundation a publié ses dix principes pour évaluer le niveau d’ouverture d’un gouvernement.

Mais les deux gros buzz ont été la publication de deux études. Celle du parlement canadien avec son rapport sur l’ouverture de données: Government 2.0 and Access to Information résumant l’état d’avancement du Canada sur ces thématiques. Et celui de l’Australie avec son Government 2.0 Action Plan axé sur 4 thématiques: le leadership, la participation, la transparence et la performance. A mettre entre les mains des collectivités.

Un autre article qui a fait le tour de la twittosphère, celui du NY Ttimes traitant de l’intérêt du partage des données dans le monde scientifique et du succès d’un projet collaboratif en recherche sur la maladie d’Alzheimer.

Au niveau local, en France, c est avec plus d’un an de retard (le délai de transposition était venu à échéance en mai 2009) que le MEEDDM se décide à la transposition de la Directive Européenne Inspire qui contient les éléments sur l’ouverture des données géospatiales.

Pour terminer une petite touche ludique avec des videos d’animation et visualization de données ou informations, certaines très réussies.



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ARTICLES’Climategate’ university to open up data • The Register
Herb’s Blog: Is your data accessible?
Urban Omnibus » Code for America
Open Data and Anxiety Helps Transit Apps Thrive : Bay Area Transit
Airwave tops communities department spending | ZDNet UK
Open Data catalogue
Welcome to DataTO.org | DataTO.org
25 sites and apps for open government
Apps4Finland: Doing Good with Open Data
Education Department sets up new Web site for data display — Federal Computer Week
5 Open Data Apps That Are Improving Our Cities
Spending Transparency
Public sector downsizing in a connected big society
Open Government Data Camp 2010
P2P Foundation: Are citizens ready for Open Data and Government?
Transport chiefs get teenage whizzkids on board – Manchester Evening News
New Project to Assess Potential of Creating Open Government Data Initiatives in Chile, Ghana and Turkey
Transit Services Technology Roadmap
Public Transit Openness Index – OpenTransitData
Wanted: Open Government Checklist | OpenPlans
Open Government Data Camp 2010, 18-19th November 2010
5 Open Data Apps That Are Improving Our Cities
The Importance of APIs in Collaboration Tools
Topic Report No. 9: PSI in Sweden: from infringement to enforcement?
Prettymaps | august 2010
Open Data is Civic Capital: Best Practices for « Open Government Data »
Arc 08 12 10 final short
A Principled Look at Open Data — Sunlight Foundation Blog
Réutilisation des données publiques : transposition de la directive du 17 novembre 2003 – Un blog pour l’information juridique

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La semaine dernière, le Ministère de la Justice annoncait la création d’une licence pour réutiliser librement les données publiques en France.
Nous avons recueilli l’avis du collectif Regardscitoyens qui travaille sur l’accès et le partage de l’information politique.


– Quelle est la nouveauté de l’IP ?


Dans une situation idéale, cette licence n’apporte rien de plus que les licences libres déjà existantes. Nous soutenons que les licences respectueuses de l’OpenDefinition proposée par l’Open Knowledge Fondation sont compatibles avec la législation française : en obligeant les réutilisateurs de données à indiquer la provenance des données originelles, chacun peut vérifier le respect de l’intégrité des données originales. Si le licencié ne respecte pas ces conditions, les sanctions prévue par la loi CADA au regard du libre accès aux documents administratifs s’appliqueront.

Comme le rappel Thomas Saint-Aubin dans son article, un certain nombre d’administrations partagent ce point de vue et publient d’ores et déjà leurs données sous licence CC-BY-*.

Cependant, nous ne sommes évidemment pas dans un monde idéal. Si les administrations sont souvent de bonne volonté, plusieurs acteurs au cœur de la question voient d’un très mauvais œil l’utilisation de telles licences : plutôt que de valoriser les intermédiaires, les licences libres attribuent de la valeur aux innovateurs, citoyens comme entrepreneurs. Typiquement, les services juridiques hostiles aux licences libres répondent en général : « Nous sommes désolés mais les licences libres ne sont pas compatibles avec le droit français. Merci, au revoir. » Le travail du Ministère de la Justice est donc remarquable sur ce point : il démontre que la notion de libre réutilisation est bien compatible avec tous les textes existants.

– Doit on voir l’arrivée de cette licence comme le 1er pas vers une prochaine ouverture et réutilisation des données publiques ?

Ce que démontre l’arrivée de cette licence, c’est que le mouvement des données publiques libres et ouvertes n’est pas seulement initié par quelques citoyens ou entrepreneurs. Cela prouve que ce mouvement mobilise également dans la fonction publique. Maintenant que le débat sur la validité des licences libres est tranché, nous avons bon espoir que les directions compétentes rejoignent le mouvement et valorisent l’excellent travail réalisé par les administrations.

– Est-ce que cette licence est la résultante du travail de l’APIE ?

L’Agence de valorisation du Patrimoine Immatériel de l’État a travaillé de longs mois pour proposer des « licences types » utilisables par les différentes administrations. On aurait pu croire qu’au vu de la montée en puissance des licences libres, ils en auraient profité pour proposer une compatibilité avec ces licences existantes. Pour des raisons idéologiques, la direction de l’APIE a choisi de ne proposer que des licences soumises à redevance. L’article 36 du décret du 30 décembre 2005 indique pourtant clairement que les conditions de réutilisation de tout document publié dans un répertoire administratif (lieu de publication des documents) doivent être indiquées aux réutilisateurs. En ne s’intéressant pas aux licences libres, l’APIE tend à exclure leur utilisation.

La publication de cette licence de libre réutilisation de l’information publique résulte donc plutôt du refus de l’APIE de s’intéresser aux licences libres et de considérer leur apport pour la société de l’information. Espérons que l’APIE saisisse l’opportunité offerte par le Ministère de la Justice pour réviser son jugement et travailler réellement sur les licences libres !

– La licence est-elle menée à être diffusée largement ou limitée au Ministère de la Justice ?

La licence de libre réutilisation des données publiques ne limite absolument pas son usage au seul Ministère de la Justice. Il serait donc logique qu’elle soit utilisée par un très grand nombre d’acteurs publics.

Le ministère de la Justice est par définition le plus à même d’évaluer, de fabriquer et de pratiquer le droit. Il est donc logique qu’il s’intéresse à cet enjeu juridique majeur qu’est l’ouverture des données publiques. Étant donné que la directive européenne RE-USE incite les administrations à mieux communiquer sur leurs documents et données publiques, il est logique qu’en travaillant sur le Répertoire d’Information Publique, ce ministère décide de faire valoir ses compétences et porte ce projet pour aider à clarifier les éléments de droit.

– Il s’agit d’une V1, quelles différences peut on envisager sur la V2 ?

Cette licence n’est pas tout à fait compatible avec l’OpenDefintion
d’OKFN
, reconnue au niveau international. L’article 7 limite la commercialisation des données ou documents aux seules oeuvres dérivées et non aux œuvres originales. C’est une clause contraire à la définition faite par OKFN. Le fait que les données soient librement accessibles et qu’elles ne puissent être dissociées de leur source limite de fait la commercialisation des données. Il est dommage de limiter l’émergence de service lié à la diffusion de ces données.

Plus largement, la V2 devrait permettre une meilleure compatibilité avec les licences reconnues par OKFN. Si les données ou documents produits par les administrations françaises ne peuvent être couplées avec d’autres sources d’informations libres, leurs usages seront forcement limités.

– Les informations publiques non libres (tiers détenteurs) sont toujours d’actualité, des dispositions sont elles prises pour que ces formats soient limités à l’avenir ?

A notre connaissance, il n’existe pas, en France, de volonté politique visant à limiter l’usage de licences non-libres pour l’information publique. C’est pourtant un frein très important au développement d’une société de l’information moderne qui favorise l’innovation, permette à tous de mieux comprendre et évaluer les politiques publiques, et offre aux administrations des opportunités de mieux valoriser leur travail.

Les institutions européennes ont clairement identifié ces enjeux comme prioritaires. La commission a créé une direction générale de la société de l’information, le Parlement Européen un intergroupe « Open Information Society », il existe donc une vraie synergie européenne à laquelle la France ferait fort de participer. Il est clairement temps d’agir !

Merci à RegardsCitoyens pour ces éclaircissements 🙂

Sources:

Les actualités de l’opendata par Regardscitoyens
La nouveauté de la Licence IP (FING)
Le Ministère de la Justice crée une licence (Zdnet)
Une licence pour réutiliser librement les données (Paralipomenes)

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À l’occasion des élections régionales de mars 2010 ( 14 et 21 mars), Creative Commons et April lancent des campagnes pour connaître le positionnement des candidats.

Pour Creative Commons il s’agit de donner sa position quant à l’ouverture des données publiques et les licences d’usage.
Pour April il s’agit de signer le pacte de soutien aux logiciels libres.

L’ouverture des données publiques et Creative Commons

Creative Commons écrit:

« Tous les citoyens attachés à l’’accès ouvert aux données publiques sont invités à adresser un questionnaire aux candidats pour les régionales 2010. Ce questionnaire sur l’accès aux données publiques est un document permettant aux électeurs de savoir si leur candidat dans leur région est sensible aux enjeux de l’accès ouvert et de la réutilisation des données publiques. »

LiberTIC travaillant activement sur l’ouverture des données publiques en Pays de Loire, il était logique de relayer ces informations au niveau régional.

Le message:

Mesdames et Messieurs les candidats,

Le mouvement pour l’accès ouvert aux données publiques se développe à travers le monde :  l’Australie avec le projet Mash Up, l’Angleterre avec le projet Data.gov.uk, etc. Ces pays ont choisi de permettre la large diffusion et réutilisation de leurs bases de données publiques en les plaçant sous Licence Creative Commons.

Cette dynamique d’élargissement des biens communs permet :
– des économies d’échelle pour les collectivités et les services publics
– un foisonnement de création et d’innovation
– le développement de structures locales innovantes
– des retours sur investissements rapides et démontrés par les expériences européennes et outre-atlantique
– la création de nouveaux services et outils pour les citoyens et contribuables
En bref, une plus value locale, sociale et économique sans besoin d’investissements massifs.
Dans cette démarche, le respect du droit d’auteur inaliénable en France est bien sûr conservé. Il se trouve explicité et garanti par des licences de type Creative Commons, OdBl, GFDL ou « Art libre ».
La France et ses régions ne peuvent rester à l’écart de ce mouvement qui s’amplifie. Rennes a annoncé la semaine dernière l’ouverture de ses premières données d’ici 2 mois. A la veille des élections qui vont décider des programmes et des équipes qui vont gouverner les régions, nous souhaitons vous interroger sur votre positionnement quant à l’ouverture des données publiques.

Les questions:
Êtes-vous, dans le respect du droit moral des auteurs, en faveur de :
  1. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des données publiques (géographiques, statistiques, environnementales…) produites ou financées par la région
  2. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des contenus produits ou financés par la région (telles les publications papier ou web)
  3. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des études produites ou financées par la région
  4. l’accès et la réutilisation libre et gratuite de données des observatoires co-financées par la région
  5. la publication en open archive des travaux publics de recherche produits ou financés par la région
  6. l’accès et la réutilisation des contenus de formation produits ou financés par la région (formation professionnelle, manuels scolaires…)

Les logiciels libres et APRIL

pour la signature du pacte de soutien au logiciel libre que vous retrouvez sur le site Candidats.fr

  • Si vous êtes candidats, vous pouvez télécharger le pacte ICI et nous le retourner afin de valider votre position que nous restituerons auprès de l’APRIL.
  • Si vous êtes sympathisant vous pouvez simplement remplir le formulaire de soutien à cette adresse.

Nous rajouterons en commentaires le fil des réactions ou non, des candidats.

Le plan :

– Lancer une demande de réponse au questionnaire via twitter- exclusivement- dans un 1er temps (qui a dit approche gov20 ?)

– Répertorier les réactions et positionnements des candidats aux élections régionales en Pays de Loire

La liste des candidats concernés et leur réponse à l’heure actuelle:

  • Jacques AUXIETTE (PS), président sortant de la région des Pays de la Loire:
  • CC OUILL ?

  • Christophe BECHU (UMP):
  • CC ? – LL ?

  • Jacky FLIPPOT (Nous te ferons Bretagne):
  • CC OUI – LL OUI

  • Patricia GALLERNEAU (Modem) via M. Prud’homme:
  • CC OUI – LL OUI

  • Marc GICQUEL (PG):
  • CC ? – LL ?

  • Eddy LE BELLER (LO):
  • CC ? – LL ?

  • Jean-Philippe MAGNEN (Europe Ecologie):
  • CC ? – LL ?

  • Brigitte NEVEUX (FN):
  • CC ? – LL ?

Et à titre informatif: M. Jean-Marc Ayrault, Député-Maire de notre ville de Nantes: CC ? – LL ?

LiberTIC se tient à votre diposition pour vous renseigner sur le système de licences et sur les principes de l’ouverture des données publiques afin de répondre au mieux aux questions.

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