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Depuis quelques mois, nous proposons aux internautes de remonter les initiatives d’ouverture de données publiques en France directement sur le site opendata-map.org.

 

Ce site participatif répertorie les démarches d’ouverture en cours, les plateformes de données avec leurs caractéristiques et les mouvements citoyens.

Seules les initiatives d’ouverture de données des collectivités et sur différentes thématiques sont représentées. Un travail est en cours sur la question de la représentation des initiatives open data des structures privées et associatives qui se développent également.

 

Depuis la dernière version mise à jour, une dizaine de collectivités a rejoint le mouvement tels que la Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de Loire, Alsace, Hauts de Seine, La Rochelle, Chatellerault…

 

 

 

Depuis opendata-map.org vous pouvez :

 

Vous pouvez également contribuer à l’amélioration de cet outil avec @logisima et @fvanderbiest sur Github.

 

Pourquoi n’y aura-t-il pas de 5eme mise à jour de cette carte ?

  • Parce que vous pouvez désormais mettre à jour et télécharger cette carte en continu
  • Parce que cette forme de représentation rencontre des limites face au nombre d’initiatives
  • Parce qu’il faudrait désormais cartographier les collectivités qui n’ont pas franchi le pas ?
  • Parce que vous êtes libres de créer vos propres cartes grâces aux données redistribuées !

 

Ainsi les designers, medias, étudiants ou autres qui souhaiteraient réaliser des œuvres dérivées sont libres de télécharger et réutiliser la base de données source de cette carte, sans oublier de citer de la source. En espérant voir se développer de nombreuses autres initiatives de valorisation, tel que l’initiative ci-bas de Communes.fr qui est placée sous Creative Commons-by.

 

 

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Postulat

En novembre dernier, GREEN SI publiait un article traitant du sujet de l’ouverture des données publiques par les collectivités locales. Un paragraphe mentionnait:

« Les collectivités locales [en France] seront donc certainement plus dynamiques que l’Etat, mais je pense que seules les grandes villes auront les moyens matériels et financiers pour s’engouffrer dans cette voie. C’est pourquoi sur la période 2011-2015 je parlerai plus d’une tendance « Open City Data » qui ne concernera pas plus de 10-15 villes. »

Le postulat pour l’horizon 2015 est donc :

  • L’opendata ne sera appliqué que par une quinzaine d’acteurs
  • L’opendata ne concernera que les grandes villes
  • L’opendata c’est cher

Si le concept de l’ « Open City Data » paraît tout à fait pertinent puisque dans les faits, ce sont bien les villes et communautés urbaines qui se sont engagées les premières dans l’ouverture des données publiques en France, il semble difficile de partager en revanche les trois points mentionnés du postulat.

L’opendata, 15 villes en 2015 ?

Aujourd’hui, la ville de Rennes reste la seule ville en France à posséder une plateforme de données publiques. Ce ne sera plus vrai d’ici quelques jours puisque la ville de Paris est sur le point de lancer la sienne.

On sait également que les villes de Bordeaux, Montpellier, Marseille, Toulon avancent sur le sujet.

Pour ce qui nous concerne, à Nantes, nous avons créé une plateforme citoyenne de données publiques qui est actuellement hors-ligne car nous échangeons avec la ville sur la possibilité d’un prochain lancement d’une plateforme officielle. Si la décision n’était pas prise, Nantes aura au moins une plateforme d’initiative citoyenne.

Enfin, lors des rencontres d’Autrans, Xavier Crouan (Monsieur Opendata Rennes) avait cité Le Havre dans les villes en cours de réflexion sur le sujet. A cette même occasion, l’adjointe au Maire de Saint-Maur, Madame Pascale Luciani-Boyer, avait annoncé une étude de la ville sur le sujet.

D’ici fin 2011, il pourrait donc y avoir ces 9 villes impliquées dans l’opendata. Mais le mouvement ne cesse de s’accélérer.

En juin 2010, 7 pays étaient impliqués dans l’opendata. Six mois plus tard, ils sont 12 selon Datagov (qui ne répertorie même pas la France). Et lorsque l’on voit la vitesse de diffusion du mouvement, il est fort probable que les initiatives françaises suivent la même courbe de développement.

NdA : preuve de l’intérêt croissant de l’opendata en France :

Lorsque nous avons commencé à veiller sur l’opendata début 2010, nous faisions le tour des articles en deux heures par semaine, avec des sujets à 90% anglosaxons. Aujourd’hui, il nous faut une journée entière de traitement par semaine, avec à la louche 50% d’articles anglosaxons, 30% d’articles français et 20% d’articles internationaux.


L’opendata, une histoire de villes ?

Nous l’avons évoqué la semaine dernière, l’opendata n’est plus l’apanage des villes: le Conseil Général de l’Isère a annoncé son intérêt pour l’ouverture. L’association des départements de France organisant des journées de sensibilisation sur le sujet, il est fort probable que d’autres Conseils Généraux suivent cette voie et les Régions pourraient emboîter le pas. Les exemples étrangers démontrent d’ailleurs le développement des plateformes complémentaires par niveau: Ville, Etat/Région, Nation.

L’opendata, trop cher ?

Xavier Crouan était intervenu à l’évènement que nous avions organisé dans le cadre de la journée internationale de l’opendata. Lors de sa présentation, il avait évoqué la question des coûts de l’ouverture.

A ce jour, l’enveloppe globale de l’ouverture sur Rennes se porte à 100 000€. Le budget se répartit comme suit :

  • 50 000 € dans le financement du concours d’applications (partenaires)
  • 30 000 € pour le développement du site et les frais de communication
  • 20 000 € pour l’évaluation

Des partenaires financent 80% de ce montant global (Région Bretagne, Caisse des Dépôts, Kéolis, Ouest France…).

Finalement, Rennes Métropole aura déboursé 20 000 € de sa poche, ce qui paraît tout à fait abordable.

Attention, ceci ne comptabilise pas le temps passé sur le projet, ni le temps des suivis de services, à savoir qu’une personne y travaille à temps complet avec un prestataire externe. Mais même en rajoutant le coût de la main d’œuvre, l’opération reste particulièrement intéressante pour la collectivité grâce aux retours sur investissement.

A ce jour, 17 applications ont été créées pour Rennes. Si on part sur une moyenne de 20 000€ l’application, Rennes aurait actuellement un retour sur investissement de plus de 300%.

En bref, les villes françaises qui voudraient s’investir aujourd’hui dans l’opendata peuvent récupérer des plateformes de données libres et elles n’auraient plus qu’à créer un poste en interne et développer une API. Cet investissement semble largement abordable, même pour les petits budgets.

En France, l’intérêt de la ville de Saint-Maur pourrait en être une preuve. Aux Etats-Unis, les villes d’Ann arbor ou Arvada. démontrent qu’il ne s’agit pas d’une question d’envergure. L’opendata est une procédure accessible à tous.

Dernier point, c’est justement parce que le budget des collectivités est de plus en plus serré qu’elles avancent sur l’opendata qui est source d’efficacité et d’économies par l’externalisation de services.

En conclusion

  • L’opendata sera probablement appliqué par des villes, des CG et des régions dès 2012
  • L’opendata concernera tous types de villes, grandes et petites
  • L’opendata est financièrement accessible

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À l’occasion des élections régionales de mars 2010 ( 14 et 21 mars), Creative Commons et April lancent des campagnes pour connaître le positionnement des candidats.

Pour Creative Commons il s’agit de donner sa position quant à l’ouverture des données publiques et les licences d’usage.
Pour April il s’agit de signer le pacte de soutien aux logiciels libres.

L’ouverture des données publiques et Creative Commons

Creative Commons écrit:

« Tous les citoyens attachés à l’’accès ouvert aux données publiques sont invités à adresser un questionnaire aux candidats pour les régionales 2010. Ce questionnaire sur l’accès aux données publiques est un document permettant aux électeurs de savoir si leur candidat dans leur région est sensible aux enjeux de l’accès ouvert et de la réutilisation des données publiques. »

LiberTIC travaillant activement sur l’ouverture des données publiques en Pays de Loire, il était logique de relayer ces informations au niveau régional.

Le message:

Mesdames et Messieurs les candidats,

Le mouvement pour l’accès ouvert aux données publiques se développe à travers le monde :  l’Australie avec le projet Mash Up, l’Angleterre avec le projet Data.gov.uk, etc. Ces pays ont choisi de permettre la large diffusion et réutilisation de leurs bases de données publiques en les plaçant sous Licence Creative Commons.

Cette dynamique d’élargissement des biens communs permet :
– des économies d’échelle pour les collectivités et les services publics
– un foisonnement de création et d’innovation
– le développement de structures locales innovantes
– des retours sur investissements rapides et démontrés par les expériences européennes et outre-atlantique
– la création de nouveaux services et outils pour les citoyens et contribuables
En bref, une plus value locale, sociale et économique sans besoin d’investissements massifs.
Dans cette démarche, le respect du droit d’auteur inaliénable en France est bien sûr conservé. Il se trouve explicité et garanti par des licences de type Creative Commons, OdBl, GFDL ou « Art libre ».
La France et ses régions ne peuvent rester à l’écart de ce mouvement qui s’amplifie. Rennes a annoncé la semaine dernière l’ouverture de ses premières données d’ici 2 mois. A la veille des élections qui vont décider des programmes et des équipes qui vont gouverner les régions, nous souhaitons vous interroger sur votre positionnement quant à l’ouverture des données publiques.

Les questions:
Êtes-vous, dans le respect du droit moral des auteurs, en faveur de :
  1. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des données publiques (géographiques, statistiques, environnementales…) produites ou financées par la région
  2. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des contenus produits ou financés par la région (telles les publications papier ou web)
  3. l’accès et la réutilisation libre et gratuite des études produites ou financées par la région
  4. l’accès et la réutilisation libre et gratuite de données des observatoires co-financées par la région
  5. la publication en open archive des travaux publics de recherche produits ou financés par la région
  6. l’accès et la réutilisation des contenus de formation produits ou financés par la région (formation professionnelle, manuels scolaires…)

Les logiciels libres et APRIL

pour la signature du pacte de soutien au logiciel libre que vous retrouvez sur le site Candidats.fr

  • Si vous êtes candidats, vous pouvez télécharger le pacte ICI et nous le retourner afin de valider votre position que nous restituerons auprès de l’APRIL.
  • Si vous êtes sympathisant vous pouvez simplement remplir le formulaire de soutien à cette adresse.

Nous rajouterons en commentaires le fil des réactions ou non, des candidats.

Le plan :

– Lancer une demande de réponse au questionnaire via twitter- exclusivement- dans un 1er temps (qui a dit approche gov20 ?)

– Répertorier les réactions et positionnements des candidats aux élections régionales en Pays de Loire

La liste des candidats concernés et leur réponse à l’heure actuelle:

  • Jacques AUXIETTE (PS), président sortant de la région des Pays de la Loire:
  • CC OUILL ?

  • Christophe BECHU (UMP):
  • CC ? – LL ?

  • Jacky FLIPPOT (Nous te ferons Bretagne):
  • CC OUI – LL OUI

  • Patricia GALLERNEAU (Modem) via M. Prud’homme:
  • CC OUI – LL OUI

  • Marc GICQUEL (PG):
  • CC ? – LL ?

  • Eddy LE BELLER (LO):
  • CC ? – LL ?

  • Jean-Philippe MAGNEN (Europe Ecologie):
  • CC ? – LL ?

  • Brigitte NEVEUX (FN):
  • CC ? – LL ?

Et à titre informatif: M. Jean-Marc Ayrault, Député-Maire de notre ville de Nantes: CC ? – LL ?

LiberTIC se tient à votre diposition pour vous renseigner sur le système de licences et sur les principes de l’ouverture des données publiques afin de répondre au mieux aux questions.

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