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Extrait de Veille Open Data Octobre 2011

FRANCE

  • Etalab

Après plusieurs mois de travaux participatifs avec les acteurs de l’open data, Etalab sort sa licence nationale pour les données publiques.

Etalab continue par ailleurs les rencontres autour des données (dernier atelier sur le datajournalism) et a également ouvert son compte twitter.

  • Sénat

Pour la première fois, le Sénat a publié les résultats des élections sénatoriales ainsi que les listes de candidats en temps réel sur le site du Sénat. Parallèlement, Regardscitoyens lançait nossenateurs.fr pour observer l’activité parlementaire de ces derniers.

  • Primaires Socialistes

L’open data s’immisce en politique. Entre les deux tours, Arnaud Montebourg a adressé une lettre ouverte à François Hollande et Martine Aubry en leur demandant notamment de se positionner sur l’ouverture des données publiques.

  • Conseil National du Numérique

Le CNN a ouvert un groupe de travail Open Data et prévoit la publication d’un livre blanc sur le sujet pour début 2012.

  • Concours Google

Google, la Netscouade et Dataveyes lancent un concours d’applications web sur le thème de la campagne présidentielle de 2012. Vous pouvez y proposer une interface de visualisation de données.

  • Liste des bonnes pratiques Open Data

Temesis a finalisé sa liste de critères et fonctionnalités attendus pour la mise à disposition de données publiques.

  • Mouvements Citoyens

Des collectifs citoyens en faveur de l’ouverture de données se sont montés à Toulouse, Besançon et des activités également à Dijon, Tours et Lyon.

  • OSM

Bonne nouvelle pour l’écosystème Open Data avec l’officialisation et la création de l’association française Open Street Map.

  • Data Publica

Après le lancement de son Datastore, Data Publica explique ce que produisent les réutilisateurs des données publiques et comment ils ont eux-même hacké les données du Parti Socialiste.

  • Paris Design Lab

l’Atelier Français s’associe à Paris DesignLab (ENSCI) pour inaugurer un nouveau programme de recherche-action : ODDG (OpenData Design Group), sur l’apport du design au « chantier » social, politique, culturel et technique des données ouvertes.

  • Concours Checkmymap

Checkmymetro, le service qui avait connu des déboires avec la RATP notamment sur la question de la réutilisation de la carte de métro parisienne, a lancé un concours pour imaginer une nouvelle carte de métro, libre. Voir les propositions ici.

  • Toulouse

La Communauté Urbaine de Toulouse a lancé sa plateforme de données et affirmé son engagement dans le développement des logiciels libres. Le portail est accessible ici, il y a également une présentation du projet sous forme de mindmapping.

Sont concernées les données de la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, ainsi que des communes de Toulouse et Balma. 31 jeux de données sont actuellement en ligne. Les communes de Blagnac et Colomiers devraient suivre respectivement au mois de novembre et de décembre.
La licence choisie est l’ODbL. Déjà un premier service proposé pour le recyclage.

  • La Rochelle

Nouvel entrant dans l’open data, La Rochelle ouvrira ses données courant 2012

  • Ile de France

La région Ile de France a voté l’ouverture des données publiques

  • Paris

Retour d’expérience de l’ouverture parisienne, les choix, les usages, les questionnements

  • Montpellier

La ville continue d’alimenter sa plateforme en données et publie de manière régulière (elle) une veille sur l’open data

  • Nantes

En attendant l’ouverture de la plateforme nantaise prévue pour le mois de novembre, les animations terrain se poursuivent avec l’organisation en octobre d’un barcamp datajournalism et la publication des différents projets réalisés à cette occasion. Un dossier avec les différents articles ici dont l’étude sur l’étalement urbain de l’agglomération et des retours d’expérience.

  • Conseil Général de Loire Atlantique

L’ouverture des données publiques du département de Loire Atlantique a été votée à l’unanimité.

Parmi les thématiques prioritaires pour l’ouverture :
• La mobilité : les infos bus Lila, les routes départementales, etc.
• L’environnement : les espaces naturels sensibles, les sentiers pédestres, etc
• Le territoire : les limites administratives, etc
• L’action sociale : les services sociaux, les statistiques, etc
• Les données financières : budget, subventions, etc

Une convention avec l’Ecole de Design de Nantes a été signée afin de valoriser les données. A partir de données livrées par le CG44, les élèves de l’Ecole se lanceront dans la création de représentations graphiques ou cartographiques. Le projet intitulé « Territoires connectés » aura pour vocation de stimuler la conception d’applications destinées à faciliter et à enrichir l’expérience du département et de son environnement par ses habitants.

  • Conseil Général de Saône et Loire

Suite au lancement de la plateforme du CG71, les inscriptions au concours d’applications sont ouvertes.

  • Région Nord pas de Calais

La région a ouvert ses données SIG sous licence OdbL. Malheureusement, il n’y aurait pas de projet d’ouverture de données transversales pour poursuivre cette démarche, la région devrait donc disparaître de la carte de France de l’Open Data V4 (parution fin novembre).

  • Midi-Pyrénées

En région Midi-Pyrénées, l’OTEN a pour projet de répertorier les données publiques des collectivités et d’y faciliter l’ouverture. Un projet FEDER de plusieurs années

  • CG33/ Aquitaine

Suite à la mise en ligne du portail datalocale.fr, les données concernant l’environnement, les transports et les services de proximité sont mises à disposition mais d’autres devraient suivre régulièrement. Les étapes passées et futur de leur projet Open Data.

  • Rennes

En continuité de son programme d’ouverture, Rennes développe le crowdsourcing. Le projet de Partages, Usages et Modélisations de la Donnée Publique consiste à construire collectivement avec les piétons et les cyclistes une carte des parcours dans la ville de Rennes. Les infrastructures (pistes cyclables, parcs vélo, largeurs des trottoirs,… etc.) sont connues, mais, qu’en est-il de l’usage ? Combien d’utilisateurs ? À quelles heures ? Quels parcours ? Réponse grâce aux contributions de volontaires-usagers équipés de dispositifs numériques (bracelets GPS, application mobile) pour collecter des données sur leurs parcours. L’objectif étant de connaître les habitudes et les itinéraires d’utilisateurs urbains de la marche et du vélo.

  • Pays Basques

Cycle de conférence open data aux Pays Basques

EUROPE

Le 22 septembre dernier, Neelie Kroes, vice présidente de la commission européenne en charge de l’économie numérique annonçait dans un discours le lancement de deux portails open data européens en 2012 et 2013. Le premier pour ses données propres, le second un portail paneuropéen de la donnée.

  • Open Governement Data Camp de Varsovie

Fin octobre, Varsovie accueillait une rencontre internationale de l’Open Data. L’occasion d’y croiser les acteurs européens, canadiens, australiens, kenyans, maltais… et de faire un état des lieux du mouvement d’ouverture des données publiques dans le monde. En résumé : de nombreux portails, un mouvement inexorable, maintenant pensons à défendre les fondamentaux des principes de l’ouverture, à harmoniser les démarches, les rendre interopérables et à élargir le cadre, notamment vers les données du secteur privé.

La liste de voeux d’OKFN pour 2012 est plus explicite : l’open data comme service de plateforme, interconnexion des plateformes, standardisation, ouverture des données des structures privées, libération de nos données personnelles détenues par les entreprises. A suivre…

  • Pays-Bas

Ouverture de la plateforme nationale sur data.overheid.nl avec un investissement de 4 millions d’euros pour mettre à jour les images satellites du pays et les rendre disponibles gratuitement. D’autres données actuellement facturées 50 000€ seront désormais gratuites. Un concours d’applications a été lancé.

  • Espagne

Ouverture du portail national de données.

Une loi établit enfin le droit d’accès à l’information en Espagne :  Le décret royal précise les conditions de publication et de diffusion des données publiques. Celle-ci seront mises à disposition du public via une licence ouverte et libre par défaut. Au cas où une donnée ne sera pas proposée avec cette licence, l’organisme du secteur public devra en justifier la raison.

Saragosse

Saragosse devient la 1ere ville espagnole à déclarer une gouvernance ouverte.

  • Portugal

Ouverture du portail national de données

  • Belgique

Lancement du portail national belge sous un équivalent CC-by mais la réutilisation n’est autorisée que pour usage personnel.

  • Italie

L’Italie s’ouvre. Le Ministère de l’Innovation et des services publics à lancé la plateforme dati.gov.it, ainsi que le concours Apps4Italy et un portail d’applications.

Au niveau local Emilia Romagna et la ville de Florence ont également ouvert leurs données.

Enel

Enel, (equivalent italien d’EDF) a ouvert ses données sous licence CC-by. Il s’agit de la première initiative open data d’une entreprise privée italienne.

  • Grèce

Suite à son engagement dans l’OGP (Open Government Partnership) la Grèce a ouvert un portail laboratoire d’innovation

Athènes

L’organisation des transports urbains de la ville a annoncé l’ouverture des données transports (routes, horaires…) sous licence CC-BY. Elles sont désormais disponibles sur geodata.gov.gr en format GTFS.

  • Norvège

Ouverture du portail national de données.

  • Suède

Un groupe de transporteurs, en partenariat avec le Ministère des Transports, a lancé http://www.trafiklab.se/ , un site internet qui propose des API pour les données transports en temps réel. Un hackathon est organisé autour de ces données.

Stockholm

La ville ouvre ses données : Page du projet open data de Stockholm

  • Estonie et Slovaquie

La Commission Européenne demande à l’Estonie et la Slovaquie de se mettre en conformité avec le droit européen sur l’accès aux informations publiques

En Slovaquie, l’ONG Transparency SK a lancé un site de transparence sur les dépenses publiques, Open Contracts.

  • Allemagne

Berlin est la première ville allemande à ouvrir ses données qui sont disponibles en Creative Commons BY à l’adresse daten.berlin.de. Déjà une application qualité de l’air développée avec ces données.

  • Suisse

Trois conseillers nationaux demandent des mesures concrètes pour l’ouverture des données publiques de la Confédération. Une motion et deux postulats ont été déposés.

MONDE

  • Lutte contre le Sida

Le Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas a ouvert ses données sur la lutte contre le sida. Cette ouverture fait partie du projet International Aid Transparency Initiative, et a pour objectif d’améliorer l’efficacité de la distribution des aides en rendant lisible la répartition, les donneurs, les bénéficiaires et les pays concernés. Il est possible de télécharger sur la plateforme la liste des projets, les contributions de l’ONU ou Banque Mondiale, les données financières, etc.

  • Open Government Partnership

Le 20 septembre 2011, 8 pays fondateurs (Brésil, Indonésie, Mexique, Norvège, Philippines, Afrique du Sud, Royaume-Uni, Etats-Unis) ont lancé une déclaration de Gouvernance Ouverte et préparent leur plan d’action pour la mise en œuvre qui consiste à généraliser l’ouverture des données publiques, inciter à la participation citoyenne et développer la coproduction entre différentes parties-prenantes.

Une quarantaine de pays a soutenu cette initiative à laquelle la France ne participe pas.

Si le lancement de cette coalition apparaît pour certains comme la création d’un nouvel axe géopolitique (ouverts contre fermés) pour le 21eme siècle, Access Info Europe a alerté l’OGP sur le risque d’un effet d’annonce.

Les pays signataires ne sont pas tenus de respecter des conditions strictes (à commencer par voter une loi sur le droit d’accès à l’information pour les pays n’ayant pas ce type de réglementation). Ainsi le manque de contraintes pourrait inciter les pays à utiliser l’OGP comme caution de transparence sans mesures réelles.

  • EITI

Dans la foulée, les Etats-Unis rejoignent EITI qui propose un standard de publication de données pour les industries de l’extraction (mines, pétrole) afin de déclarer ce qu’elles paient aux gouvernements avec lesquels elles travaillent. De leurs côtés, les gouvernements s’engagent à déclarer ce qu’ils perçoivent de ces industries. L’objectif est de rendre lisibles et transparents les échanges financiers autour de ces industries.

  • Brésil

En attendant sa plateforme, le pays se dote d’un droit d’accès à l’information.

  • Mexique et Argentine

Ces pays vont ouvrir dans les semaines qui viennent des plateformes de gouvernance ouverte basées sur celle des pays basques espagnols.

  • Canada

Le Canada a présenté son plan d’ouverture en trois étapes : ouverture, accès, participation.

Montréal

Montréal a ouvert sa plateforme de données publiques http://donnees.ville.montreal.qc.ca/

Arrondissement Plateau Mont Royal

Sur son site Internet, l’arrondissement de Montréal, Plateau Mont Royal, propose aux citoyens de donner leur avis sur les priorités budgétaires au moyen d’une application qui permet de répartir les données financières réelles. Une fois le budget équilibré, il est possible de soumettre la proposition aux élus de l’arrondissement, qui s’engagent à étudier les propositions.

Burlington

Burlington commence à ouvrir ses données financières

  • Chine

En Chine aussi, l’open data avance. Certaines localités ouvrent leurs données budgétaires.

Hong Kong

Après le lancement de sa plateforme, Hong Kong anime désormais des rencontres et organise la réutilisation.

  • Etats-Unis

Philadelphie

OpenDataPhilly a lancé OpenDataRace. Il s’agit donc d’un concours d’ouverture de données basé notamment sur les attentes des ONG locales. Quelles sont les données attendues et pourtant inaccessibles ? Des prix à gagner et pour les lauréats OpenDataPhilly se charge de collecter et ouvrir les données demandées.

New York

Dans la continuité de son programme ambitieux d’ouverture, la ville passe sous Socrata et propose désormais des API.

Chicago

Remise des prix du concours d’applications de la ville, avec des applications transport, tourisme, sport.

  • Chili

Le Chili a son portail national de données publiques, avec une partie statistiques d’usage et téléchargements

  • Arabie Saoudite

Ouverture du portail de données.

  • Russie

Le portail des données budgétaires russes à été mis en ligne.

Moscou

La ville de Moscou envisage l’open data et a lancé une consultation publique sous forme de questionnaire : faut-il ouvrir les données ? Lesquelles ? Sous quelle licence ?

  • Corée du Sud

La Corée du Sud a ouvert sa plateforme de données.

ARTICLES

ETUDES

PROJETS

deplacement des trains en semi temps-réel, indique également les horaires

Ce jeu consiste à trouver et relever les variations lumineuses des étoiles. Les données collectées sont ensuite utilisées par un groupe de scientifiques. L’équipe a annoncé avoir trouvé deux possibles nouvelles planètes grâce au jeu vidéo

initiative d’ouverture des données transports

Outils d’aide à la décision pour faciliter le développement des petites entreprises en effectuant des comparatifs de marché, positionnement, localisation de la clientèle, mélange données publiques et privées

Application pour le métro de New York, elle permet notamment d’identifier le wagon dans lequel se positionner pour être au plus près de la sortie vers une correspondance

Espace d’échange d’outils et idées pour transformer les données autour du SIDA en information utile

Solution logicielle dédiée aux problématiques des producteurs et gestionnaires de données d’intérêt public

Projet sémantique du CNRS

Liste de services et applications innovantes

Plateforme de concours d applications dédiés à un événement

Total des retards cumulés par les trains en France, basé sur les données publiées par la SNCF

Prédictions des retards d’avion basées sur l’historique des lignes

Service finlandais : où vivre selon son budget ?

Carte des accidents routiers

Les outils pour réutiliser des données

Comparaison des services médicaux et tarifs dans la ville de Chicago

Projet d’ouverture des données personnelles possédées par les entreprises privées distribution…

AGENDA

VIDEOS


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Extrait de Veille sur la thématique Open Data pour le mois de Mai

FRANCE

  • Etalab

L’Etat français s’empare de l’Open Data.

Nicolas Sarkozy a évoqué le sujet en public (pour la première fois?) dans un discours sur le conseil national du numérique tandis qu’Etalab, la mission chargée de créer data.gouv.fr a ouvert son blog et revient sur le premier groupe de travail dédié à l’ergonomie de la future plateforme nationale de données publiques. Y lire également le discours du Directeur, Séverin Naudet, lors de la session Open Data à Iexpo.

  • Inspire

Le dernier décret transposant la directive européenne Inspire sur le partage des données géographiques environnementales vient d’être publié.

Pour l’essentiel, la directive « Inspire » et donc le nouveau chapitre du code de l’environnement impose aux autorités publiques, d’une part de rendre leurs données géographiques environnementales accessibles au public en les publiant sur Internet, et d’autre part de les partager entre elles. Le document de présentation.

  • Questions d’usage

Question au Ministère de l’Intérieur sur l’utilisation des données des listes électorales.

Questionnements sur la vente autorisée des données personnelles de carte grise.

PARIS

  • Paris Sémantique a récemment été créé afin de compléter le site opendata.paris.fr. Le but est de traduire le maximum de données publiques issues du mouvement parisien en données aisément compréhensibles afin de favoriser leur compréhension par les utilisateurs.

  • Le projet Opendata Showcase de Paris cartographie les infrastructures parisiennes.

  • Annonce d’un appel à projets parisien dans le cadre du lancement de ParisApps, plateforme référençant les applications conçues pour Paris.

BORDEAUX

NANTES

  • La présentation du programme d’ouverture de données publiques de Nantes et les différentes étapes en cours. A venir d’ici quelques jours, la validation de la licence et la liste des données prioritaires pour le lancement de la plateforme d’ici novembre.

SAONE ET LOIRE

  • Le Conseil Général de Saône-et-Loire sera probablement le premier département à ouvrir ses données publiques. C’est en tout cas là volonté affichée dans la déclaration d’Arnaud de Montebourg.

MONTPELLIER (ZOOM)

Depuis deux mois, Montpellier avait ouvert ses données et celles de l’Office de Tourisme et la CCI locale à titre expérimental sur opendata.montpelliernumerique.fr. L’ouverture officielle devrait être confirmée en Conseil Municipal le 15 juin.

Données actuellement disponibles :

  • Urbanisme (ZAC, ZAD, Monuments Historiques, Espace Boisés Classés)

  • Espaces Verts (arbres remarquables, arbres d’alignement, espèces végétales)

  • Etablissements Publics et lieux touristiques

  • Un premier jeu de données sur l’offre culturelle (programme des évènements d’un festival des Arts de la rue : ZAT)

Données à venir :

  • Génie urbain (chaussées, trottoirs, passage piéton, luminaire, accessibilité handicapé, réseaux, arrêtés temporaires/permanents, chantiers)

  • Offre culturelle par secteur (« cultures urbaines » pour commencer)

Applications déjà développées avec ces données :

  • Cartographies (biodiversité, lieux touristiques, établissements publics)

  • Calcul multi-modal d’itinéraires

  • Programmation, cartographie, présentation des œuvres et artistes des ZAT

La partie Développeur n’est pas encore ouverte mais devrait être opérationnelle avec la mise en ligne des données temps-réel, accessibles par API. Un blog est également en ligne avec des articles hebdomadaires sur l’Open Data.

Des réunions de présentation des données ont déjà eu lieu avec les partenaires pour soutenir la conception de services innovants. Un chef de projet dédié va s’occuper du projet, de l’animation et de la formation et une manifestation publique va être organisée pour fin Juin.

Merci à Jean-Marie Bourgogne, Directeur du programme Montpellier Territoire Numérique pour ces informations.

UNION EUROPÉENNE

  • Share PSI

La réunion Share PSI de Bruxelles a été riche en contenu et production.

Cet article d’Epsiplatform référence les présentations sur l’interopérabilité des licences en Europe et celui-ci sur le web sémantique.

Lors d’un atelier sur l’interopérabilité des catalogues européens, les participants ont mis en place un guide de bonnes pratiques et travaillent sur l’initiative d’un catalogue unique de référencement des plateformes de données publiques. Il devrait être disponible sous datacatalogs.org d’ici quelques semaines.

Un atelier a également porté sur les barrières à l’ouverture des données publiques. 100 barrières ont été identifiées et 160 manières de les surpasser ont été proposées. Voir le schéma et le résumé de l’atelier.

Un site européen a été lancé pour accéder aux API permettant de requêter les données législatives de l’Union Européenne.

ESPAGNE

Le Gouvernement Ouvert trouve sa place dans les programmes politiques aux élections espagnoles. Cette nouvelle forme de gouvernance et l’Open Data sont d’ailleurs des thématiques revendiquées par les indignés de la #spanishrevolution.

La seconde édition du concours Abredatos prime ses applications et une plateforme de suivi des dépenses publiques est lancée sous http://comogastan.com/

ITALIE

Lancement d’une plateforme de données citoyennes sous CKAN pour Trentin.

ESTONIE

Un blog citoyen pour suivre les avancées de l’Open Data en Estonie.

IRLANDE

Le gouvernement irlandais est interpellé par des acteurs économiques sur l’ouverture de ses données.

AUTRICHE

La ville de Vienne lance la première plateforme autrichienne de données publiques, sous licence Creative Commons.

Déjà une application créée en réalité augmentée : trouver les toilettes publiques les plus proches.

ALLEMAGNE

Liste des projets berlinois issus de la réutilisation de données publiques.

BELGIQUE

La ville de Gand rejoint l’opendata et lance son concours d’applications.

PAYS BAS

Malgré l’existence d’une plateforme de données nationales, un Ministre danois plaide en faveur d’une limitation du droit d’accès à l’information.

ETATS UNIS

Aux Etats-Unis, on différencie les plateformes « Open Data » et les plateformes « Transparence » sur lesquelles on retrouve les données budgétaires et législatives.

  • Data.gov

Malgré les rumeurs de fermeture du site américain data.gov, qu’auraient pu provoquer les coupes budgetaires, celui-ci passe à une nouvelle génération de plateforme : d’un entrepôt de données, aux données dans les nuages (cloud based platform) dans le but de générer des économies de gestion et plus d’applications.

Cette plateforme a été développée par Socrata, l’entreprise américaine qui fournissait déjà les plateformes de Seattle et Chicago (entre autres) et dont la base de travail est le Cloud. De nouvelles fonctionnalités apparaitront avec des filtres de recherches et l’interaction directe avec les données.Voir les détails sur Data.gov Next Generation et la video postée sur Socrata.

  • New York

New York dévoile les lauréats de son 2eme concours d’applications et publie sa feuille de route vers une ville numérique et le Gouvernement Ouvert.

CANADA

La ville de Vancouver en est à sa V2 de plateforme avec des données budgétaires

AUSTRALIE

L’Australie organise le Libraryhack, un concours de mashups basés sur les archives ouvertes des bibliothèques nationales. Une video présente comment créer un mashup photographique pour concourir.

MAROC

Le Maroc devance la France et lance sa plateforme nationale de données publiques, sous licence OdbL et autres curieuses ressemblances avec la plateforme parisienne.

RUSSIE

Retrouvez les données des élections russes de 2003 à 2011 sur la plateforme d’une ONG russe.


BRESIL

Le pays sud-américain qui n’a pas encore de loi sur le droit d’accès à l’information a lancé une plateforme CKAN locale.

THAILANDE

Ouverture d’un portail de données nationales sous Drupal.

ARTICLES

ETUDES

PROJETS

Une application unique pour utiliser toutes les données publiques

L’association propose l’accès aux données de ses annonces

Visualiser ses trajets parisiens avec Locomote

Référencer les ormes en Crowdsourcing

Concours d’applications pour lutter contre le rhume

La bibliothèque du congrès américain met ses enregistrements audio en libre accès

Choisir son hopital selon le nombre d’infections

Liste de projets emblématiques de l’opendata

Dépôt de données législatives

Projet d’identification des valorisateurs de données et de leurs attentes

Le musée maritime britannique a ouvert ses archives des cahiers de bords des navires du 19eme siècle sur lesquels les capitaines notaient les conditions météorologiques quotidiennes. Ces informations manuscrites sont actuellement crowdsourcées et numérisées par des internautes volontaires. En moins de quatre mois, plus de 400 000 pages de ces cahiers ont déjà été traitées. Des scientifiques sont actuellement en train d’étudier les données pour comprendre les conditions météorologiques du siècle dernier et les comparer avec les conditions actuelles.

SLIDES et VIDEO

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Veille Opendata – Avril II

FRANCE

  • PARIS

Paris poursuit l’ouverture de ses données et a rendu les statistiques de prêts dans les bibliothèques, ainsi que la liste des kiosques de presse, publiques.

Publication de la démarche opendata parisienne avec un focus sur les licences.

  • RENNES

La ville passe à l’étape suivante et met en ligne ses données budgétaires.

  • MARSEILLE

L’ère de l’opendata à Marseille est portée par l’association Marseille Provence 2013.

  • MONTPELLIER

La ville de Montpellier a ouvert la troisième plateforme de données en France.

  • NANTES

La ville de Nantes a dévoilé son programme d’ouverture de données.

  • BORDEAUX

La communauté urbaine pousse l’opendata mais la ville de Bordeaux résiste.

L’animation se poursuit sur le terrain avec un travail de coproduction sur la création de critères de qualité d’une donnée.

  • TOULOUSE

On parle du collectif Opendata Toulouse jusqu’au Canada.

  • REGARDSCITOYENS

Le collectif lance une campagne sur la déclaration d’intérêt des Ministres tandis que Nosdeputes.fr sert de source au classement des députés par l’Expansion.

  • UNION EUROPÉENNE

L’Union Européenne va lancer un appel d’offres sur la création d’un portail européen de données publiques qui serait prévu pour 2012.

  • PAYS-BAS

La ville d’Enschede a voté une motion « Innovation et agilité grâce à l’opendata » pour mettre en place un programme d’ouverture de données suite à l’impulsion par des acteurs locaux

La motion est passée par 34 votes contre 3. Trois membres avaient en effet des réserves liées au droit à la vie privée. La motion a été traduite en anglais ici.

  • SUÈDE

La Suède lance le site de données ouvertes OpenAid.se pour lutter contre la corruption.

  • ESPAGNE

Présentation du projet Opendata de Barcelone.

  • ITALIE

Le budget italien vient d’être passé sur la plateforme Openspending par des citoyens.

  • BULGARIE

La Bulgarie a désormais un CKAN pour les données locales.

  • CANADA

Un comparatif des plates-formes électorale canadiennes et de leurs propositions sur l’ouverture des données et gouvernement ouvert.

  • TUNISIE

On parle de l’opendata en Tunisie comme « un mouvement faisable compte tenu du niveau d’informatisation du pays et de l’engouement de la jeunesse tunisienne pour l’Internet et la communication. […] Ouvrons le débat
Et l’idée de gouvernement ouvert s’y développe, avec un discours véhément à TED.

ETATS-UNIS

  • DATAGOV

Le budget du programme de gouvernement électronique (e-fund) a subi une coupe de 75% et passe à 8 millions de dollars. Le gouvernement doit prioriser les services à maintenir et définir ce qu’il adviendra notamment de la plateforme de données Datagov.

Est-ce la fin de l’opendata aux Etats-Unis pour autant ? 

« Le mouvement se développera peut être plus lentement, mais quoi qu’il arrive, il continuera à se développer ». Un nouveau budget doit être voté dans 6 mois.

  • PHILADELPHIE

C est ouvert à http://www.opendataphilly.org/ Pourquoi un .org ? Parce que la ville n’a pas dépensé un centime sur cette plateforme de données créée par des citoyens mais avec l’approbation de la ville.

  • COOK COUNTY

Cook County rejoint le mouvement Opendata et annonce son programme.

  • NASA

La NASA a intégré un plan ambitieux en matière de gouvernement ouvert et présente une infographie des étapes à entreprendre. A noter au passage, la NASA a libéré le ciel.

ARTICLES


L’état des lieux de l’ouverture des données culturelles

La réutilisation des données publiques : quels défis pour les archives ?

Le privé continue d’ouvrir ses données.


FILM

A voir absolument, le film sur l’ouverture de données réalisé par l’OKFN.

Sous-titres français disponibles en cliquant sur le filtre des langues.

PROJETS

Un moteur de recherche de données publiques et privées qui compte 37646 jeux de données.

Une quarantaine de propositions de visualisation de budgets et application associées.

Projet de rapprochement Etats-Unis/Canada et de développement de projets opendata transfrontaliers.

Prédiction de retard des vols aériens.

Plateforme d’acquisition, intégration, nettoyage et analyse de données.

Datamining et emotions en ligne

Convertir vos tableaux excel en HTML, JSON ou XML

ETUDES



AGENDA

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Quelques liens de veille sur la thématique Opendata pour ce début d’avril…


FRANCE

Etalab

Dès sa sortie en décembre 2011, la plateforme nationale «data.gouv.fr » offrira la possibilité aux collectivités territoriales de publier leurs données grâce à un espace dédié.

Etalab a également prévu d’organiser des workshops et hackathons pour faciliter les échanges avec la communauté des développeurs.

Brest

Accroche paradoxale pour une ville engagée de longue date dans le développement des biens communs et de l’accès à l’information publique. Mais c’est désormais une démarche officielle et complète puisqu’après la libération de ses données géographiques en 2009, Brest Métropole Océane vient de nommer un référent opendata qui sera notamment en charge d’élargir les thématiques de données accessibles, au delà des données géographiques.

Rennes

  • Rennes a primé les applications de son concours

Parmi les gagnants : http://www.handimap.org/ qui répertorie toutes les informations utiles sur l’accessibilité ou www.arret-public.fr moteur de recherche unique pour les bus et le métro, avec indication de correspondances, points d’achat de billets, informations en temps réel, etc.

Avec la liste de ses comptes administratifs 2008 et 2009 et de ses budgets primitifs 2010 et 2011 en ligne ici. A cela, vient se rajouter un second jeu de données lié aux budgets annexes renseignant sur les dépenses en eau, en assainissement et autre chauffage urbain. Un troisième jeu concerne les subventions apportées aux associations.

Montpellier

  • Ouverture très prochainement

Montpellier teste sa plateforme de données publiques en accès privé. L’ouverture officielle prévue dans quelques semaines.

Nantes

  • Lancement de l’opendata sur Nantes

Nous organisons le 22 avril à la cantine numérique nantaise une journée de lancement de l’opendata sur Nantes. Pourquoi « lancement » alors que les démarches ont commencé il y a quelque temps déjà ? Parce que pour la première fois nous souhaitons réunir ensemble différents types de valorisateurs (chercheurs, étudiants, développeurs, journalistes, etc)  au lieu de faire des sessions séparées. Parce que pour la première fois nous faisons venir des intervenants pour les former sur des thématiques précises. Parce que pour la première fois, notre M. Opendata viendra s’exprimer sur le plan d’ouverture de la ville… Transversalité, dialogue, coproduction: c’est le début de l’Opendata !

Toulouse

  • Des citoyens toulousains s’emparent de l’opendata

Ils lancent une lettre ouverte à l’attention de leurs élus.

Cliquer ici pour signer la lettre en soutien au mouvement d’ouverture sur Toulouse.

Roubaix

  • On débat sur l’opendata

La fête de l’Internet roubaisienne semble avoir fait une place à l’opendata dans le nord. Alexandre Desrousseaux et Emmanuel Vandamme y plaident pour l’ouverture des données publiques.

Régions: Ile de France et Rhone-Alpes

  • Des démarches en cours

@choblab mentionne que la région Ile de France est bien sur la question de l’opendata, et quelques rumeurs sur des avancées en région Rhône Alpes également.

Bientôt une mise à jour de notre carte contributive de l’opendata en France. N’hésitez pas à y poster vos liens vers des articles mentionnant de nouveaux acteurs.

Et aussi

  • Lancement de DataPublica

Le 22 mars dernier avait lieu le lancement officiel de Data Publica. Voir les différentes étapes techniques qui doivent permettre à Data Publica de s’imposer comme le portail et la place de marché de référence des données en France.

     

  • La transparence fait son chemin

Signe que la transparence est d’actualité, les députés autorisent la publication des comptes rendus de comités secrets… datant de 1870.

ETATS-UNIS

  • Datagov va-t-il fermer ?

Grande polémique des deux dernières semaines, les Etats-Unis envisageraient de fermer la plateforme nationale de mise à disposition de données publiques data.gov ainsi que sept autres sites associés de gouvernement ouvert. Ce sont des coupes budgétaires drastiques qui menacent le site.

Une proposition de budget pour l’année fiscale 2011 émanant de la chambre des représentants est actuellement en négociation au Sénat. Si elle devenait loi dans les jours à venir, le budget alloué au « Electronic Government Fund » passerait de 34 millions de dollars en 2010 à 2 millions de dollars en 2011, ce qui ne permettrait pas de faire vivre le site datagov.

La Sunlight Foundation prend le risque au sérieux et a lancé sur son site une campagne pour sauver les données. Une mobilisation citoyenne est en cours et rappelle que les sommes engagées dans le portail d’offre de données représentent des économies par rapport au système du FOIA pre-existant et que le site est générateur de création d’emplois.

La bonne nouvelle étant que même si le site national fermait, les collectivités continueraient de maintenir leurs plateformes respectives. Mais difficile d’imaginer que les Etats-Unis puissent réellement envisager de fermer un projet phare de l’innovation et du gouvernement ouvert après en avoir été les leaders, d’ailleurs le président américain est prêt à opposer un veto sur cette décision.

  • Plateformes

L’Oregon lance sa plateforme de données sur Socrata

OpenMissouri ouvre ses données « pour les citoyens et journalistes »

Philadelphie prépare sa plateforme pour fin avril

CANADA

Ouverture de la plateforme de NiagaraFalls en beta et la plateforme de Halton

  • Montréal

Le groupe de travail opendata a été créé à Montréal (voir la video de la séance) et son rapport sur la thématique opendata est attendu pour la fin d’année 2011.

Retour sur les étapes : suite à sa création, Montréal Ouvert a eu deux rencontre publiques avec une soixantaine de personnes, a tenu deux hackathons permettant de démarrer de nouveaux projets et ce travail a permis d’aboutir le 22 mars 2011 à un mandat déposé par M. Applebaum, vice-président du comité exécutif de la Ville qui vise à analyser l’ouverture des données détenues par le ville. – Merci à Diane Mercier pour ses retours d’informations –

CHINE

L’opendata arrive en Chine, avec une première plateforme pilote pour Hong Kong.

ESTONIE

Le gouvernement estonien adopte des dispositions en faveur de la réutilisation de données publiques.

ESPAGNE

Téléchargements massifs autorisés par le cadastre espagnol depuis avril

Mise en ligne des plateformes de Castilla de la mancha et de Barcelone

ETUDES

ARTICLES

PROJETS

AGENDA

  • Le concours opendata européen jusqu’au 5 juin 2011

20 000€ de prix en jeu, participez en envoyant vos suggestions ou applications. Les gagnants seront annoncés en juin à Bruxelles.

Le site : http://opendatachallenge.org/

  • Conférence de l’Open Knowledge Fundation sur l’opendata le 30 juin

Plus d’informations sur les thématiques et inscription


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Rapport de veille sur l’ouverture des données publiques

Cette veille n’est pas exhaustive, vous pouvez retrouver tous les liens identifiés sur notre Delicious et effectuer des recherches par mot clé.

« Study » pour les études, « Economics » pour les impacts économiques, « Limits » pour les critiques, « Imp » pour les articles méritant de paraître dans la veille, etc

 

FRANCE

 

 

PARIS

 

 

NANTES

 

  • PresseOcean.fr revient sur l’annonce de l’ouverture des données publiques nantaises lors de l’inauguration de la Cantine Numérique Nantaise.

     

  • Le premier groupe de travail technique réunissant un comité transversal interne a eu lieu hier. Il y a également un groupe de travail politique et un groupe de travail avec les acteurs.

    La ville avance et poursuit donc son programme d’ouverture de données mais pourrait subir le poids et la lenteur de l’artillerie lourde mise en place pour développer un programme dont le mot d’ordre est « agilité ».

 

RENNES

 

 

ET AUSSI

 

 

ETATS-UNIS

 

 

AUSTRALIE

 

 

 

CANADA

 

 

ESPAGNE

 

 

 

FINLANDE

 

AUTRICHE

 

BELGIQUE

 

IRLANDE

 

AMERIQUE DU SUD

 

 

ARTICLES ET DIVERS

 

 

PROJETS

 

 

 

ETUDES

 

 

EMPLOI

 

 

 

FRANCE

 

Pour l’entrée en matière sur le sujet de l’ouverture des données publiques, lire l’article : Qu’est ce que l’opendata ? Des exemples emblématiques.

 

Le gouvernement français a lancé son projet de création d’une plateforme nationale de données publiques : data.gouv.fr

 

La Commission Européenne demande à la France d’ouvrir à la concurrence les marchés publics ayant pour objet l’achat de certaines données géographiques.

 

Regardscitoyens publie le résultat de leur étude sur les lobbys à l’Assemblée Nationale, fruit d’un travail de crowdsourcing qui a mobilisé 3000 internautes volontaires. Voir la visualisation des résultats.

 

Un nouvel acteur dans l’actualité liée aux données : les data news de Data-journalism où vous apprendrez notamment, données à l’appui, que minuit n’est pas l’heure du crime.

 

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Nouvelles de France

 

Paris

Information phare de la semaine: Paris libéré !

La capitale devient la deuxième ville de France à ouvrir ses données après Rennes avec le lancement de sa plateforme Opendata Paris jeudi dernier.

Plus de détails dans un prochain billet.

 

APIE

L’agence en charge de la valorisation du patrimoine immatériel de l’état (et donc de ses données) revient sur le Rapport BETA.

Titre du rapport :

La valorisation des informations du secteur public (ISP) : un modèle économique de tarification optimale .

Pour résumer en quelques mots: Les données brutes n’étant pas intelligibles, elles ne seront pas réutilisées. Pour qu’elles soient réutilisées il faut les enrichir. Or, plus les données sont enrichies plus elles ont de valeur. Conclusion, le service public doit enrichir les données pour les commercialiser.

A la lecture de ce « business plan » pour service public (oxymore), on comprend que l’objectif est de transformer le service public en structure commerciale.

La conclusion rappelle cependant que:

Au niveau des données brutes, la mise à disposition du public ne nécessite aucun coût de transformation (hors la création de sites d’hébergement des données accessibles par le public). Ces données peuvent donc être diffusées gratuitement sans perte pour le service public.

Ca tombe bien…

 

Europe

L’Open Knowledge Foundation a annoncé qu’elle travaillait au développement de Publicdata.eu, une plateforme de données européennes. Première ébauche en ligne.

 

Allemagne

Munich lance sa plateforme à l’aspect… très germanique

 

Espagne

La Navarre lance son programme d’ouverture de données et a déjà mis en ligne un système de requête pour qu’entreprises et citoyens puissent formuler leurs demandes de données à publier.

Elle rejoint donc les Pays Basques, la Catalogne, les Asturies et les villes de Zaragoza et Gijon, en plus du portail national Aporta.es.

Voir ici l’état des lieux de l’opendata en Espagne et le développement qui avance bien dans ce pays.

 

Pays Bas

Lancement de plateforme nationale : le gouvernement a utilisé CKAN pour sa plateforme de données nouvellement étrennée sous data.overheid.nl (overheid pour gouvernement).

 

Canada

Un article souligne l’état « déplorable » de l’accès à l’information au niveau fédéral. Le Canada se place dernier des cinq démocraties parlementaires en terme d’accès à l information alors qu’il a été l’un des premiers pays à se doter d’une loi en la matière (1983 pour le Canada, 1978 pour la France).

Contrairement aux Etats-Unis, le Canada n’a pas encore implanté de réglementation nationale spécifique à l’opendata mais ils y travaillent tandis que les citoyens se démènent pour tenter d’accélérer le processus.

Sur ce site, la liste des sites canadiens et plateformes locales relatifs à l’opendata. On constate que la moitié des villes listées opendata canadiennes sont en réalité animées par des initiatives citoyennes, pour le reste ce sont des initiatives locales.

A ce propos, un article espagnol mentionne que quatre villes canadiennes, Toronto, Edmonton, Ottawa et Vancouver, ont décidé de partager leurs services web et de travailler ensemble au développement d’une politique conjointe d’ouverture afin d’unifier les formats et licences de données et contribuer à améliorer la cohérence de leurs démarches.

 

Etats-Unis

Modèle de directive

Ce modèle de directive coproduit notamment par la Sunlight Fundation permet aux maires américains de reprendre ce modèle type pour faire adopter une directive de gouvernement ouvert par le conseil.

 

Articles

Appel d’Autrans

Suite à la conférence du même nom, publication de l’Appel d’Autrans 2011: Pour des biens publics utiles et réutilisables. Voir notamment les points suivants :

5- Il serait logique que, sauf inconvénient grave et exceptionnel, les informations d’utilité publique élaborées avec l’argent des contribuables soient mises en libre accès en ligne et sous licence libre (cf notamment la directive européenne 2003/98 du 17 novembre 2003 et ordonnance française du 6 juin 2005).

6-Les participants aux rencontres d’Autrans demandent donc au parlement et au gouvernement de définir clairement la notion d’information d’utilité publique et les obligations des différents services publics concernant la publication de ces informations en libre accès sur Internet.

Les 5 étoiles des informations du secteur public

Concours des meilleurs collectivités en matière d’ouverture de données. Sélection sur les critères suivants:

  • Informations disponibles sur le site quant aux données et licences
  • Existence d’un responsable pour répondre aux questions des usagers
  • Accès à des données brutes
  • Pas de restriction liées à des droits de propriété intellectuelle
  • Tarif maximum basé sur le coût réel

De l’utilité de l’opendata

Société Civile: Omerta ou Opendata

 

Projets

Tony Hirst et Rufus Pollock de l’OKFN ont créé la plateforme http://GetTheData.org/ où vous trouverez toutes les questions et réponses que l’on peut se poser en matière d’opendata.

Où trouver la liste des gares ? Comment trouver le titre d’un livre à partir de son ISBN ? Quels sont les meilleurs outils de scrapping ?

Application crise cardiaque

Une appli qui relie les appels aux urgences et les détenteurs de brevet de secourisme. Une alerte indique qu’un malaise cardiaque est arrivé à proximité de leur localisation.

Application pompiers d’Amsterdam

Au déclenchement d’une alerte incendie, toutes les données trafic (travaux en cours, circulation) génèrent le calcul du chemin le plus rapide pour arriver sur les lieux. Mais d’autres données permettent aussi d’améliorer l’efficacité de l’intervention : matériau des maisons du quartier, position des bouches à incendie, etc.

 

En chiffres

23 000%

Augmentation des ventes des films Monty Python suite à leur décision de mise en ligne gratuite de leurs vidéos (voir le film de 2 minutes tourné pour cette occasion). Ou comment l’ouverture peut aussi générer des revenus.

4 000 %

Retour sur investissement des données publiques.

Le rapport PIRA pour la Commission Européenne (2000) estime la valeur économique des informations du secteur public aux Etats-Unis à 750 milliards d’euros pour un investissement de 19 milliards.

7 300 millions USD

Activité développée sur les données climatiques aux Etats-Unis.

L’association pour le management du risque climatique montre que sur une période de trois ans (1998-2001) l’activité industrielle qui s’est développée autour de la gestion de ce risque a connu une véritable envolée aux Etats-Unis (7300 million USD) où l’information est diffusée gratuitement comparé à ce qui se passe en Europe (120 million USD) où l’information n’est pas gratuite. (Source : BETA)

 

Slides

 

Etudes

La FING publie un guide pratique autour de la Réutilisation des données publiques. Ce guide se donne pour objectifs d’apporter des éclairages et d’inviter les acteurs publics à agir. A LIRE !


Opendata Open Society Report

Etude sur l’ouverture des données publiques en Europe. A LIRE !

 

PSI Report

La Comission Européenne a publié les statistiques de réponse à sa consultation en ligne sur la PSI Directive

 

Agenda

Atelier Mobilités autour des données publiques ouvertes, le 7 février à Bordeaux

 

Offre d’emploi (première offre!)

Chef de projet «services numériques innovants et mutualisation des données publiques» Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (13)

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Retour sur les fondamentaux.

Avec cet article repris sur le blog OKFN qui rappelle ce qu’est et ce que n’est pas l’opendata. L’ Open Knowledge Definition indique globalement qu’une donnée est ouverte quand il est possible d’y accéder, de l’utiliser et de la redistribuer.

Le problème c’est que le terme « opendata » est de plus en plus utilisé pour définir une donnée rendue publique et accessible. Or, si toutes les données ouvertes sont bien disponibles à tous, toutes les données disponibles à tous ne sont pas des données ouvertes.

Rappellons que l’opendata ne se concentre pas sur le type de données à ouvrir mais bien sur la manière dont les données doivent être ouvertes, et selon Opengovdata.org c’est en respectant ces huit principes :

  • Complètes
  • Primaires
  • Opportunes
  • Accessibles
  • Exploitables
  • Non discriminatoires
  • Non propriétaires
  • Libre de droits

EN FRANCE


C’est la fin d’un épisode du mélodrame Loppsi.

Pour rappel, un amendement devait permettre de réaliser un contrôle sur les accès aux données publiques.

Le bug a été résolu, puisque le rapporteur, M. Ciotti, a proposé un amendement qui n’introduisait le contrôle de moralité que sur les données de carte grise. Ces données étant personnelles, elles ne sont pas des données publiques.

Lire l’article de Siliconmaniacs pour un état des lieux actualisé de l’opendata en France.

 

MONTPELLIER

On en parlait, Montpellier se lance !

Le jeudi 16 décembre 2010, le projet Montpellier Territoire Numérique a été présenté au centre Kawenga. Le projet Montpellier Territoire Numérique comprend 4 parties dont le partage de données publiques ou OpenData, Montpellier a donc annoncé son engagement dans cette démarche.

René-Luc D’Hont commente:

Personnellement, l’impression que m’a donné cette présentation est que les collectivités, dont la fonction est de gérer un territoire et qui avait l’habitude de tout voir passer par elles, sont actuellement dépassées par leurs administrées et qu’elles ont perdu le lien avec ceux-ci, à cause ou grâce au numérique. La libération des données s’inscrit donc dans une démarche de re-connection entre les structures publiques et les acteurs d’un territoire.

 

PARIS

  • Paris se dote de la licence ODbL

Le Conseil de Paris a voté une délibération (PDF) approuvant « la licence Open Data » relative à la diffusion par la ville de Paris des données publiques en sa possession».

L’accès libre aux données publiques gérées par la ville de Paris sera donc très bientôt une réalité. Le Conseil de Paris a défini la licence sous laquelle seront publiées ses données, l’ Open Database Licence (ODbL)

L’ODbL est déjà utilisée par la ville de San Francisco. Elle autorise le partage, la copie, la distribution et l’exploitation des données.

« Nous l’avons traduite en français puis adapté au droit français avec la direction juridique de la mairie de Paris et les juristes de la communauté du logiciel libre »

Elle s’appuie sur deux principes fondamentaux :

  • Les données sont réutilisables à des fins commerciales à condition de citer la source, soit la ville de Paris
  • Si les données sont transformées, la nouvelle base doit être republiée sous la même licence

Une entreprise qui ne souhaiterait pas se soumettre à cette condition de partage pourra souscrire auprès de la ville une licence payante non exclusive..

D’ici un mois, la ville de Paris ouvrira un site dédié pour mettre en ligne ses données publiques.

Voir la vidéo de la délibération.

Francois Bancilhon de Data Publica regrette ici l’accumulation de licences utilisées dans l’ouverture. Il y avait déjà la licence IP du Ministère de la Justice, l’ODbL préférée par Paris, et tout cela en plus des licences de l’APIE. Et justement…

Informations publiques dont la réutilisation est gratuite

 

Informations publiques dont seule la réutilisation non commerciale est gratuite et sans condition particulière

 

 

Informations publiques dont la réutilisation est soumise au paiement d’une redevance ou à des conditions particulières

 

 

Le référentiel géographique à grande échelle constitué et tenu à jour par l’IGN sera diffusé au seul coût de reproduction et de diffusion des données concernées dès lors qu’il sera utilisé pour l’exercice d’une mission de service public ne revêtant pas un caractère industriel ou commercial. Cette mesure, prise en application du contrat d’objectifs que l’Institut a récemment conclu avec l’Etat, s’inscrit dans le droit fil des préconisations de l’Union européenne visant à permettre un échange aussi libre que possible des données publiques, notamment des données géographiques, entre autorités publiques.

 

EN EUROPE

 

  • L’Union Européenne va se doter d’un portail européen de données publiques

Neelie Kroes Vice-Presidente de la Comission Européenne en charge de l’agenda numérique l’a déclaré dans son discours du 15 décembre « My vision for eGovernment, and how to make it real »

Son annonce de lancement du plan d’action eGouvernement vise à développer des projets numériques ambitieux en déployant l’évolution des initiatives Egovernment vers le Wegovernment.

« Nous ne demanderons pas aux autorités locales, régionales et nationales de mettre en place des méthodes et infrastructures que nous ne serions pas prêts à déployer nous-mêmes. Cela implique que la Comission elle-même rationalisera sa présence en ligne, et adoptera une stratégie opendata pour encourager les efforts collectifs »

Les experts considèrent qu’un portail européen ajoutera de la valeur aux initiatives existantes en améliorant la transparence et en stimulant les opportunités économiques liées à l’ouverture des données publiques.

Voir le rapport du workshop sur les objectifs et impératifs du portail pan-européen.

Ce rapport repris sur OKFN identifie différentes raisons de créer ce portail :

 

1. Pour les citoyens européens

  • Centraliser l’accès aux informations européennes
  • Faciliter l’émergence de services aux citoyens
  • Rendre visible les initiatives sur l’opendata pour promouvoir le mouvement

2. Pour les administrations

  • Favoriser l’interopérabilité
  • Améliorer les possibilités de comparaison entre les données européennes
  • Réduire les coûts
  • Eviter les coûts de republication des informations officielles
  • Impliquer les citoyens européens dans le dialogue
  • Assurer un service efficace de mise à disposition des informations sollicitées

3. Pour le développement économique

  • Organiser la mise à disposition de ressources pour le développement des entreprises
  • Soutenir les initiatives européennes innovantes
  • Mettre en place des services et analyses qui favoriseront le développement économique
  • Harmoniser les standards européens

 

Un groupe de travail devrait être créé pour développer ce projet afin d’obtenir les premiers résultats dès la mi 2011.

Lire également l’interview de Jonhatan Gray sur Eurostat et le portail pan-européen de données

 

  • Europeana toujours plus fournie

Europeana est une bibliothèque numérique européenne financée à 80% par l’Union Européenne.

Elle permet d’accéder à plus de 14 millions de livres numérisés, de cartes, photographies, films, musiques et peintures en ligne venant tous d’institutions culturelles européennes.

Il ne s’agit pas d’opendata puisque la licence de réutilisation correspond à du CC by-nc-sa (et qu’il faut s’inscrire en ligne pour y accéder) mais c’est un bel exemple de partage de données. A noter que la France est le premier pays contributeur de la plateforme (18% des données).

 

ETUDES

 

  1. Socrata’s Open Governement Data Benchmark Study

A lire absolument !

Issue d’un sondage commissionné par Socrata auprès de 1000 citoyens américains, 300 fonctionnaires et 50 développeurs d’applications, vous y trouverez de nombreux chiffres, parfois surprenants, sur la perception du gouvernement ouvert et de l’opendata.

Question aux développeurs: « Qu’est ce qui vous motive le plus pour développer des applications? »

  • Gagner de l’argent (2,6%)
  • Autres (15%)
  • Soutenir l’idée du gouvernement-plateforme (18%)
  • Parce que c’est cool (20%)
  • Impacter la vie quotidienne avec mes applications (43,6%)

 

Pour nos amis politiques:

A la question « Serais-je plus favorable à l’idée de voter pour un politicien qui soutient l’opendata ? » La réponse est OUI à 61%.

Voir l’article de Radar sur l’opendata study.

 

ARTICLES DIVERS

 

A associer avec le New York Transit Data et le cas Openplans

La carte des métros londoniens avec leurs déplacements en temps réel avait été mise en ligne en juin dernier mais avait rapidement été submergée par les millions de requêtes quotidiennes.

Désormais les transports de Londres sont passés par Windows Azure pour assurer la mise à disposition de leurs données en temps réel et ce service est donc de retour en ligne.

Vous trouverez désormais les données du journal à l’adresse guardian.co.uk/data, nouveau portail.

Des codeurs et designers se sont retrouvés lors de l’Eurostat Hackday pour creuser les Eurostat data, la plus grande source de données statistiques européennes.

 

GUIDES ET ETUDES

Quelles données ouvrir ? Lesquelles ne pas ouvrir ? Comment publier les données ? Quel format ?

Quels outils mettre en place pour ouvrir son autorité ? Quels usages ? Recommendations.

Lire le rapport ici.

 

QUELQUES PROJETS

VIDEOS

Elle dure deux heures mais quelques informations intéressantes et un débat de qualité.

Les 4 leçons de Tocqueville appliquées à l’opendata (Tocqueville 2.0)

1: Un nouveau continent à explorer

2: Reconsidérer le rôle de la presse

3: Des outils pour moderniser la démocratie

4: Les gouvernements moteurs du progrès

Charles Nepote est intervenu à l’atelier sur la diffusion et le réutilisation des données publiques avec cette video.

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Veille sur l’ouverture des données publiques de ces deux dernières semaines bien chargées.

Les évènements qui se sont enchaînés:

PARIS

Le 26 novembre dernier, RegardsCitoyens organisait l’ouverture de la chasse aux données et annoncait le lancement de www.nosdonnees.fr

Ce site propose un outil qui « simplifie l’accès, le partage et la réutilisation de données et contenus, notamment sous des formes lisibles par les machines ». Il centralise également les diverses initiatives de recherche de données publiques.

Il s’agit d’un registre libre de jeux de données reposant sur le logiciel CKAN (développé par l’Open Knowledge Fondation,). Vous y trouverez notamment une plateforme collaborative pour coordonner les efforts de la chasse aux données.

Voir les expérimentations d’un biologeek avec les jeux de données que vous trouverez sur le site.

Les données ouvertes ont désormais avec NosDonnées.fr l’outil communautaire complémentaire à l’ alternative commerciale qu’est Data Publica.

RENNES

Le 29 novembre à Rennes, C’est In-Cité qui faisait une annonce de lancement de sa plateforme OpenData, une solution clé en main pour les institutions publiques ou privées qui souhaitent mettre à disposition des données.

La plateforme basée sur le CMS TYPO3 dispose des fonctionnalités suivantes :

  • Un « data store »(entrepôt de données)
  • Un moteur d’API permettant de mettre en place des APIs d’accès à des données,
  • Un « AppStore » (bibliothèque d’applications)
  • Un espace pour les développeurs afin qu’ils puissent générer des clés d’accès au moteur d’API, consulter les statistiques d’usage des clés ou bien encore déclarer leur application dans l’AppStore
  • Un module de FAQ et forum
  • Un assistant de génération de commandes, permettant de mettre à disposition des données très rapidement.

La plateforme OpenData d’In Cité Solution est diffusée sous licence GNU GPL v3. Elle a été réalisée dans le cadre des démarches d’ouverture des données publiques de Rennes Métropole et de Keolis Rennes.

 

NANTES

Plus de 1000 personnes dans 73 villes et sur 5 continents ont travaillé sur l’acquisition et la valorisation de données publiques lors de la journée internationale du Hackathon le 4 décembre. Vous trouverez ici la liste des projets réalisés lors de cette journée.

Nantes faisait partie des 3 villes françaises à animer cet événement au niveau local. Une dizaine de datageeks ont ainsi participé à ce projet toute la journée du samedi. MERCI A EUX !

Résultat : des données, des idées, un wiki et surtout un groupe motivé pour faire bouger les choses au niveau local.

Réunion festive ce soir pour en tirer le bilan et définir (enfin?) la date d’ouverture de la plateforme locale.

Etapes à suivre: nouvelle sollicitation des élus – aucun de la dizaine d’élus sollicités ne s’étant déplacé pour l’évènement (M. le député-maire est passé le même jour sur le marché de Noël, il a du manquer notre pétition en faveur de l’ouverture des données publiques car nous n’avons pas constaté de signature en son nom à ce jour?).

BORDEAUX

Le 6 décembre, les Assises de Bordeaux lançaient officiellement l’Aquitaine dans la course à l’ouverture des données publiques en France. L’Aquitaine suit la Bretagne et c’est sous l’impulsion de son président Vincent Feltesse, que la collectivité a décidé de rendre bientôt publiques tout un tas de données dont elles disposent.

A l’instar de Rennes et Brest, la CUB, le Conseil régional, la FING et AEC travaillent à l’idée de rendre publique leurs données dans des domaines aussi variés que les transports, l’eau et l’assainissement, la signalisation ou encore la voirie. La CUB souhaite ainsi créer une vingtaine d’applications d’ici l’été 2011.

A noter que « Aquitaine Europe Communication » (AEC), publie un guide très complet sur les données publiques et les conditions de leur réutilisation.

MONTPELLIER

Le 16 décembre, Montpellier présentera son projet « Montpellier Territoire Numérique » dont l’objectif sera d’offrir, grâce aux données, des services pratiques et utiles réalisés par et pour les citoyens, dans les domaines de la mobilité, du lien entre les individus, de l’intelligence collective, etc.

LOPPSI

Retour sur la loi qui dérange.

Avec ce texte, la France semble prendre le contre-pied exact de l’opendata en s’affirmant comme la championne de la « valorisation » à coût complet. Si la loi LOPPSI est votée en l’état, l’administration disposera d’une arme de plus après le prix, pour justifier son refus de permettre l’accès de données publiques à la société civile, en invoquant cette fois-ci la formule imparable de l’intérêt général.

Le député Lionel Tardy s’est opposé aux abus de la LOPPSI 2 et a déposé un amendement à cet article.

« Tel qu’il est rédigé, l’article permet, potentiellement, de réaliser des enquêtes administratives sur tous les demandeurs d’informations publiques, quel que soit la nature des informations demandées »

Voir la lettre ouverte de Regardscitoyens contre la fermeture des données publiques.

CANADA

Etat des lieux au canada (slide)

GRANDE BRETAGNE

Etat des lieux en Grande-Bretagne (slide)

ITALIE

Opendata en Italie

ESPAGNE

L’agence nationale de météorologie ouvre ses données !

DANEMARK

Données publiques gratuites au Danemark.

Le Danemark avait prévu que les adresses, associées à des coordonnées géographiques, produites par les municipalités dans les années 90, seraient délivrées gratuitement.

Après huit années d’expérience, voici les résultats de cette initiative :

Les conclusions de l’étude ont permis de mettre en évidence que le bénéfice direct pour l’économie danoise a été de 62 millions d’euros pour la période 2005-2009.

  • Les coût administratifs totaux ont été, jusqu’en 2009, d’un montant de 2 millions d’euros
  • Le calcul global du coût de l’ouverture des données intègre la mise en place par la DECA du serveur public, dont le montant a été estimé au maximum à 800 000 euros pour la période 2005-2009
  • On estime qu’en 2010, les bénéfices seront de 14 millions d’euros
  • Le coût de l’exploitation de la plateforme sera de 200 000 euros
  • Sur l’ensemble de ces bénéfices, 30 % reviendront au secteur public, et 70 % profiteront au secteur privé

LE MONDE

L’affaire du moment : En juillet dernier, Wikileaks publiait d’un coup 76 000 documents de l’armée américaine sur la guerre en Afghanistan. En octobre, le site récidivait, avec la masse impressionnante de 400 000 rapports sur la guerre en Irak. Le lundi 29 novembre au soir, 243 documents du « Cablegate » ont été publiés par le site.

Alors wikileaks, opendata ou pas ?

En matière de recherche de transparence, certains diront que les deux démarches diffèrent: elles relèvent de deux logiques différentes – l’une est organisée par le détenteur des données (sic), l’autre se produit contre la volonté de ce dernier.

Pour Samantha Power, Membre du Conseil National de la Sécurité auprès du Président Obama, les données relevant de la vie personnelle et de la sécurité/défense avaient clairement été écartées de la démarche de l’ouverture des données publiques ! Lu dans cette interview.

De plus, Wikileaks a annoncé par un tweet lapidaire son intention de monnayer l’accès aux «statelogs» ce qui va à l’encontre de l’accessibilité des données ouvertes. Guillaume Champeau, avait d’ailleurs évoqué la trahison de la promesse de Wikileaks. Aussi chez Numerama.

Pourtant l’amalgame est vite fait et la transparence fait débat. La suspicion envers l’OpenData pourrait être renforcée via Wikileaks. Les états, et en premier lieu les États-Unis, vont réagir afin de rétablir un contrôle sur cette infrastructure de diffusion de l’information qui leur cause des problèmes. Les adversaires de la neutralité du net tiennent avec cette divulgation un argument auquel bien des gouvernements seront sensibles

Wikileaks incarne-t-il une menace pour l’open data ?

On veut bien aller un peu vers l’ouverture, mais, face à ceux qui vont trop loin, on a tendance à se refermer. Assange incarne une menace trop concrète, trop rapide, trop brutale, qui va plutôt faire se refermer des administrations par essence rétives au changement.

A suivre…

SCIENCE

Avec Internet, nous assistons au développement de l’e-Science. Sous ce terme se cache un phénomène général d’appropriation par les chercheurs des technologies de l’information afin de démultiplier les possibilités d’analyse, de stockage, de publication et de partage des données mais aussi des articles, et autres résultats de la recherche.

C’est dans cette lignée que se positionne OpenAIRE (Open Access Infrastructure for Research in Europe). Lancée à l’Université de Gand en Belgique par la Commission européenne, les chercheurs, les entreprises et les citoyens de l’UE auront désormais accès aux rapports de la recherche financée par l’UE. OpenAIRE offrira un réseau de bases documentaires publiques donnant libre accès en ligne aux connaissances produites par des scientifiques bénéficiant d’un soutien financier de l’UE

EVÈNEMENTS

UN CHIFFRE

£26 000

Parmi les révélations de l’ouverture des données budgetaires au Royaume-Uni, une facture de £26,000 pour former les employés du « Cabinet Office » aux « conversations difficiles »

DIVERS

  • Etalab ou le retour de l’arlésienne

« Création d’un portail unique des données publiques, intitulé « Etalab« . Il favorisera la réutilisation des données publiques par des acteurs privés. On en parle…

  • Licence OdbL

La licence qui monte, texte du contrat.

Toujours en avance sur le gouvernement 2.0, voir la mention sur l’opendata

  • Projets

L’avènement du web sémantique crée des vocations en France

  • Pour rire

Voir le cartooniste attitré de l’opendata

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Bonjour à tous,

Tout d’abord merci aux participants de la session Opendata au barcamp « Innovation Sociale » organisé par la Fing à Nantes mardi dernier. Nous avons été surpris de constater le nombre de personnes curieuses et en demande d’information sur cette thématique.

Le barcamp a été l’occasion de rencontrer de nouveaux acteurs locaux, de les mobiliser sur l’opendata mais aussi de les solliciter pour le Hackathon qui se tiendra à Nantes le 4 décembre.

Objectif premier : libérer des données locales pour alimenter la plateforme de Nantes.

Objectif premier bis : développer des applications à partir de ces données.

Rendez-vous donc le 4 décembre.

Et sans transition les infos de ces deux dernières semaines.

CHEZ NOUS

Publication de l’un des dossiers les plus complets sur l’ouverture des données publiques en France: (incontournable), article de la gazette sur l’opendata.

Article intéressant sur les différentes approches de l’ouverture des données publiques.

  • aux États-Unis, elles est plus perçue comme une aide à la transparence gouvernementale et un appui à la relance économique
  • en Europe, l’ouverture des données est surtout envisagée pour encadrer le partage et l’échange de données entre les pays
  • en France, elle est reconnue comme faisant partie du patrimoine et elle est donc envisagée comme une ressource à valoriser, à la fois dans le secteur public et privé.

En France, on ouvre aussi les tombes (mais on ne libère pas encore les défunts).

On constate d’ailleurs sur le site du projet qu’il n’y aurait pas de cimetières à Nantes. Les nantais se cachent-ils pour mourir ? A moins qu’il n’y ait pas de données locales ouvertes (chose improbable)…

Bref, les particuliers peuvent désormais librement accéder aux informations publiques (hormis celles réservées aux ayants droit de sépultures ou informations de gestion) sur les cimetières inventoriés en France. Ainsi, chacun peut rechercher un défunt et localiser son lieu de repos (cimetière, carré, allée, sépulture), consulter les informations administratives du cimetière (contacts, horaires, procédures en cours, règlement, services de proximité,…), faire fleurir la tombe et surtout apporter au gestionnaire du cimetière des informations précieuses.

Nathalie Kosciusko-Morizet, (ex)Secrétaire d’Etat au Numérique, et René Ricol, Commissaire Général à l’Investissement, ont mis en ligne le 29 octobre la synthèse des contributions de la consultation publique sur les contenus et usages numériques. La question de l’opendata est évoquée dans la partie villes numériques.

Où l’on apprend que le service de vélo libre à Séville est géré par… JC Decaux et qu’une fois de plus l’entreprise a refusé l’autorisation d’utilisation de ses données.

La Région Bretagne ouvre ses données géographiques, anticipant la Directive Inspire.

La Directive Inspire transposée dans le droit français et expliquée. Et si l’article est trop clair, lisez celui-ci pour être assuré de ne plus rien y comprendre.

L’Aquitaine ouvre ses données écologiques. A l’aide d’une interface simple, vous pouvez rechercher, visualiser voire télécharger des données (fiches descriptives, cartes, photographies, etc.)

Les archives et la CADA, une longue histoire d’amour.

Des explication sur le projet Datalift.

Datapublica alimente son blog avec l’article « Faut il un répertoire pan europeen des données publiques? »

Et les données privées ? Doit-on les ouvrir ? L’intérêt des OpenAPI des entreprises.

Analyse sociologique de l’ouverture des données et ses limites.

Ironie : ce que l’on apprendrait de relations amoureuses si Facebook libérait ses données et la ruée vers l’or américain.

Un peu d’histoire et anecdote sur les données et leur interpretation. Puis l’opendata et après ? Quelles suites envisager à l’ouverture ?

A L’ÉTRANGER

La Belgique valide les licences Creative Commons apres l’Espagne, les Pays-Bas et les USA et l’on apprend également que la Belgique choisit Google pour ouvrir ses données transports.

La Nouvelle Zélande lance un concours d applications sur mixandmash.

Fait marquant: l’ouverture de portails de transparence ! Au Mexique mais également au Royaume-Uni. De l’autre coté de la Manche toujours, les mésaventures d’un développeur face à la fermeture de l’accès aux données de la circulation des trains anglais. Si l’administration admettait qu’il s’agit bien d’une fermeture volontaire, elle pourrait toujours argumenter en se basant sur ces 36 raisons pour lesquelles il ne faut pas ouvrir ses données !

Des avancées coté italien avec ce manifeste en faveur de l’ouverture des données.

L’Italie accélère le mouvement avec les Spaghettiopendata, vous connaissez ? Lire l’acte de naissance de Spaghettiopendata (lors d’un happy hour).

Las d’attendre la concrétisation de la promesse de l’administration de créer un data.gov.it pour fin 2010, des citoyens lancent deux portails, l’un pour soutenir le manifeste opendata et l’autre pour référencer les données.

La version italienne de CKAN est également activée. Voir également la conférence du 20 novembre sur le thème : « Transparency in public administration: internet, open data, public register of elected officials »

 

La Catalogne met en ligne son catalogue de données publiques. Autre article et site du projet, ICI.

Le Canada s’envole avec ses projets opendata. Voir les données ouvertes de Montréal et leur dossier clair sur l’ouverture et sa définition.

En Irlande, création d’un googlegroup sur le sujet de l’opendata.

LES ÉVÈNEMENTS

LE RESTE

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Veille Libertic du 6 septembre au 13 septembre 2010

Cette semaine, beaucoup d’informations essentielles, d’où une introduction laborieuse et toujours sans transitions.

A l’étranger d’abord : dans la lignée du Guardian, c’est désormais le journal USA Today qui annonce l’ouverture de ses données.

Datagov publie un guide d’ouverture des données judiciaires ainsi qu’un autre guide sur l’ouverture des données concernant les dépenses locales.

OKFN rend publique son étude sur l’accès à l’information et l’ouverture des données en Europe. Je vous laisse en découvrir les 5 constats principaux.

Autres best-twitted de la semaine : The Challenge of Open Data and Metrics, Openlylocal a une petite soeur : OpenCharities et l’analyse de Gurstein – l’opendata doit suivre trois étapes : accès, interprétation et usage !

Quelques chiffres de la valeur économique des informations géospatiales dans la bien nommée étude : Value of Geospatial Information et ici la carte de l’ouverture des données à travers le monde. Les informations sur la France ne sont pas exactement à jour (comme de coutume pour les infos France). Et un site qui lui se remet au goût du jour, Our Data, la vision européenne de l’ouverture de données.

En France on notera le toujours excellent article d’Owni militant pour l’ouverture des données. La législation en question sur la numérisation des archives et le grand retour de la licence IP : pourquoi, comment, les limites et comme c’est facile.

A noter l’initiative Flickr Commons qui propose aux bibliothèques et collectivités déposant leurs documents sur Flickr de réaliser un taggage collaboratif avec les internautes pour enrichir ces bases.

Partant trois semaines en congés, sans connexion internet, la veille va être suspendue durant ce laps de temps. Je vais donc rater deux évènements importants de l’opendata en France: la présentation de Data Publica à Paris et le lancement du concours de Rennes Métropole 😦

redkid absolut data

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