liberTIC a participé le 11 février dernier à la journée sur l’ouverture des données publiques organisée par la FING à Paris.
Charles Nepote, Directeur de programme d’action à la FING, a commencé par un état des lieux de l’ouverture des données publiques:
- L’ouverture des données publiques est en marche
- La directive Inspire arrive en France
- Les données démographiques non-nominatives, les données de transports et autres données géolocalisées seront concernées
- Les exemples à l’étranger se multiplient: USA, Australie, Suède…
- Les villes aussi suivent le mouvement: Londres, New York, San Francisco…
- L’ouverture est source de création de nouveaux services, d’innovation, de débat et de développement
- Il en ressort des informations thématiques: Bookzee, Everyblock, Fixmystreet…
S’en suivirent plusieurs présentations dont celle de Rennes et pour donner suite au billet précédent, nous allons revenir plus en détail sur l’annonce de Rennes Métropole.
Xavier Crouan, directeur de l’information et de la communication de la ville de Rennes a commencé sa présentation en déclarant l’adoption par sa ville d’une philosophie positive et partagée sur l’ouverture des données. Il a également ajouté que Rennes disposait d’un réservoir d’acteurs innovants et actifs sur son territoire, ce qui facilite l’acceptabilité par les acteurs publiques des logiques de libération des données. Il est vrai que les bretons foisonnent de projets:
- La création des bornes Blurennes
- Le lancement de Wikirennes en avril
- Le lancement d’un citywall en mars
Le transport, vecteur commun de l’ouverture des données:
Pour revnir à l’ouverture de données publiques, la mise en place de la plateforme rennaise en avril 2010 est accompagnée par Keolis Rennes, le service de transports en commun de Rennes métropole. Cette ouverture de données n’est donc pas le fruit d’une vision des élus mais d’un lobbying d’une structure privée In-Cité qui , suite à une veille d’un an sur les applications anglo-saxonnes, a su comprendre les enjeux liés à cette thématique et a su convaincre les collectivités publiques d’aller dans le sens de l’ouverture.
La ville et Keolis ont fait le choix de travailler avec In-cité afin de proposer une plateforme de données, ouvrir des données froides et chaudes sur les transports sous le format Creatives Commons. Un support de développement API et les codes sources seront aussi mis à disposition dans une volonté de normaliser les formats.
La démarche de Keolis est simple: développer des solutions d’information innovantes à destinations des usagers.
La démarche de la ville: accessibilité, intermodalité et labelisation.
Les données types que l’on pourra retrouver:
- Horaires
- Accessibilité des stations de métro
- Géolocalisation des vélo et des stations…
D’ici Avril 2010, un concour d’appel à services va être proposé. On pourrait y retrouver des similitudes avec le populaire modèle anglo saxon Apps for democracy.
A LiberTIC nous sommes plus que ravis de voir emerger ce projet, et attendons avec impatience l’ouverture en Avril prochain de la plateforme de Rennes. De nôtre côté, nous continuons les démarches sur Nantes afin de faire aussi de notre ville une ville pilote dans l’ouverture des données publiques.
[…] … à croiser avec des initiatives locales : https://libertic.wordpress.com/2010/02/15/rennes-pilote-lopendata-en-france/ […]
[…] ». La France et ses régions ne peuvent rester à l’écart de ce mouvement qui s’amplifie. Rennes a annoncé la semaine dernière l’ouverture de ses premières données d’ici 2 mois. A […]
[…] Rennes pilote l’opendata en France « – […]